jeudi 19 janvier 2012

Bricol' Guys & Sydney again


Et oui, quelques jours sans nouvelles sur le blog... Nous recevons des emails désespérés de nos fans, Internet tourne au ralenti, Wikipedia a suspendu ses serveurs en guise de protestation et Megaupload a décidé de se faire haraki...
Alors, ok, on reprend contact, histoire que l'Internet Multimedia retrouve son calme. Mais pour rattraper le retard, on va plutôt grouper les 4 journées en deux posts différents, puisqu'au final on a fait la même chose deux jours d'affilés à chaque fois.

D'abord, on a eu une groooosse journée de boulot Mardi. Il faut savoir que mardi et mercredi, Anu, la femme du couple qui nous héberge, était en repos, et nous a demandé si cela ne nous dérangeait pas de bosser toute la journée. Et ce, parce qu'elle aime bien pouvoir nous donner des conseils. En tout cas, c'est sa version officielle. En réalité, elle aime pouvoir surveiller qu'on bosse comme il faut et sans trop lambiner.
Fred a donc eu à charge d'améliorer, avec l'autre mec du couple de français, le toit du poulailler. Même si on a commencé à 8h du mat', on a fondu sur les taules, et à midi, quand tout a été fini, Fred était trempé de sueur des pieds à la tête. Anne-Cath n'a pas chommé non plus car le gros projes du moment, c'est de remettre en état la maison d'à coté, dont nos hôtes sont également propriétaires. Cette maison a été loué par un locataire peu regardant sur la propreté, et on va devoir dans les jours à venir nettoyer le jardin, retaper les extérieurs et donner un coup de propre à l'intérieur. Anne-Cath a donc pris de l'avance dans le désherbage le matin, et Fred l'a rejoint l'après midi. Chaleur, sueur, cloques dans les mains, mais sourire quand même, car on bosse au son du rockabilly délivré par le téléphone portable qu'on trimballe le plus possible.
Le lendemain matin, kiff-kiff bouricot comme diraient les djeuns. On élague des arbres, on arrache, on ratisse, on balaie sous le regard du colonel Anu. :D

Heureusement, l'après-midi, après une petite sieste bien méritée, on s'est évadé dans Sydney pour la suite de notre visite. Cette fois-ci, on oublie pas les lunettes et la crème, et on file directement à Circular Quai, le plus célèbre des ports de Sydney.


A peine arrivés, on remarque pleins de petits de spectacles de rue, comme il en existe des centaines à Sydney. Des types déguisés en  aborigènes jouant du dijeridoo, l'équivalent de nos péruviens Français équipés de leurs fameuses flutes de pans. Mais il y'a aussi des saltimbanques, des magiciens ou encore des artistes de rues. C'est typique de la ville, et même si certains ne valent pas grand chose, ça change des roumains qui font l’aumône en voulant vous prendre par la pitié.

Arrivés au grand opéra, le batiment en bord de mer en impose sacrément. L'architecture, que l'on doit au Danois Jørn Utzon est remarquable. Peut importe l'angle sous lequel on le regarde, les courbes sont magnifiques et on se demande comment un tel projet a pu suscité le rejet dans les années 60 au point de ne pas avoir suivi toutes les directives de l'architecte à l'origine du projet, qui d'ailleurs n'est jamais venu le voir. Même si en 1999, il a fait un pas vers la réconciliation en répondant à l'invitation du gouvernement Australien. Mine de rien, les 14ans de construction sautent à la tronche. Nous n'avons malheureusement pas visité l'intérieur, pusiqu'il fallait payé pour les visites guidées ou les spectacles.

Ensuite, direction le plus vieux quartier de Sydney, THE ROCKS. Au pied du pont Harbour Bridge, on y trouve les emplacements occupés par les colons, et il subsiste encore une maison d'époque conservée en l'état. Au premier coup d’œil, on a même pas fait attention qu'il s'agissait de cette fameuse maison, et on pensait qu'il ne s'agissait là que d'une simple boutique, donc on s'est contenté d'en faire le tour et de prendre quelques clichés.

Impossible de visiter Sydney sans monter sur le Harbour Bridge, véritable monument à part entière. On a pas traversé les 503m de ce pont en arc métallique, puisqu'il nous aurait fallu une bonne demi heure de marche pour en voir le bout. On a préféré s’arrêter à mi-chemin pour profiter de la vue imprenable sur le port et l'opéra. Il est également possible de grimper en haut d'une des 4 tours mais payer 11 dollars pour se farcir les 200 marches jusqu'au somment on était moyennement chaud. Oui, le budget est un peu serré vous commencez à vous en rendre compte :) Et puis bon, quitte à payer, autant que ce soit pour quelque chose d'unique et pas simplement un changement de hauteur pour le point de vue. Le long du pont, par ci par là, on trouve des cadenas fixés au grillage, à l’instar du pont des arts dans notre cher Paris. On se dit que ça serait sympa de passer en laisser un à l'avenir.

Retour tranquillement ensuite dans le cœur de la city pour voir si les soldes Australiennes sont intéressantes et se dénicher une petite gourmandise sur cornet. Et bien, la rue Pitt Street se révèle super cher et rien n'est vraiment intéressant, si ce n'est de voir l'architecture générale qui comme ailleurs dans Sydney nous ravie.

Voilà pour ces deux journées harassantes, entre boulot et visite, qui nous auront laissé sur les rotules.

A bientôt pour la suite de ces quelques jours !

4 commentaires:

  1. Cool! Et sinon t'as vu shrek 2 là bas?

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  2. En tout cas, ça fait rêver! (à part vos chemises ;))

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  3. Y'a pas de voitures jaunes? Puiff, en tout cas, j'aurais pas le courage de faire ce que vous faites...j'ai pas la main verte^^. Si on viens c'est pas pour vous aider mdrrr...mais on viendra pas, je crois.
    Des bisous

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