dimanche 24 juin 2012

Cairns, beurk. Great Bareer, wow.

 

 Lundi, nous partons donc de Townsville, aux alentours de 14h. Direction Mission Beach, à seulement 3 petites heures de là. Cette petite station balnéaire de même pas 4000 habitants est un point de départ pour visiter les îles qui se trouvent un peu plus loin sur le rivage, mais surtout un endroit où les backpackers viennent faire le plein en sensations fortes avec de la chute libre et autres sports extrèmes.

Nous, on est là juste pour une nuit, et à notre arrivée à 17h20, le soleil commence à décliner. On prépare donc un rapide repas sur une table de pique nique au bord de la plage, et on plante la tente un peu plus loin, sur la plage, à l'abri des regards. C'est toujours cool de dormir comme ça, on a un peu l'impression d'être dans l'émission Koh-Lanta, encore plus quand le ciel est dégagé et les étoiles apparentes comme ce soir.

Le lendemain matin, le soleil nous réveille en donnant droit sur la tente, il fait ultra chaud sous la toile et sous notre bâche de protection, on sort en 2-2 pour prendre une bonne bouffée d'air frais ! Ouf ! On passe le reste de la journée à ne rien faire au bord de la mer, puisque la ville finalement n'a pas grand chose à offrir en matière de tourisme. On ne peut pas se baigner, bien sur, puisque ici il faut se limiter aux zones surveillées par les secouristes et les filets anti-méduses, mais on glandouille quand même sur l'herbe jusqu'à l'heure du bus du soir.

Vers 19h, nous arrivons donc un peu en dessous de Cairns, à Gordonvale, où doit venir nous chercher notre hôte pour cette semaine. Elle s’appelle Kathy, elle a une bonne soixantaine d'année et se remet de sa séparation avec son mari Bob, avec qui elle a vécu pendant 35ans... On vous précise tout ça, parce que Kathy, elle est tellement traumatisée par ça qu'elle nous parle de bob à toutes les sauces. Et blablabla, Bob il aime le footy, blablabla, il fait super bien le barbeuc, blablabla Bob il est génial c'est un dieu vivant. Il faut savoir qu'ils sont restés bons amis, et que lorsqu'il vient la voir, elle s'accroche à lui et suit sa voiture jusqu'à la sortie de l'allée à son départ. Ensuite, elle fond en larmes dans sa chambre, et c'est pareil au moindre de ses coups de fils. On parle de ça en rigolant, parce que ça nous met dans une situation délicate, mais il y a un coté super triste à la voir ne pas réussir à vivre sans lui...

Bref, pour en venir à la ville de Cairns, c'est notre grosse déception du voyage. On avait tellement entendu parlé de celle-ci en bien, qu'en la visitant, on s'est rendu compte qu'elle n'était vraiment pas si cool que ça. Déjà, l'architecture des rues est vraiment quelconque et sans charme. Par rapport à toutes les chouettes villes qu'on a vu avant, Cairns fait un peu miteuse. Et puis, la "plage" n'en est pas une puisque la marée monte jusqu'à la digue et on ne peut pas se poser sur le sable. Malgré tout, on aurait pu se rabattre sur le lagoon qui fait la réputation de Cairns, si celui-ci n'était pas fermé pour rénovation pour les 4 semaines à venir. Du coup, on ne peut pas faire grand chose dans cette ville qui mise tout sur cette fameuse esplanade.

Pourtant, la météo est super bonne: Ciel bleu, 26°c, tout invite à plonger la tête la première dans une piscine. Mais bon, même le parc aquatique près de chez Kathy est fermé actuellement. Bah ouais, c'est l'hiver ici, et donc la basse saison.

Heureusement, Cairns, c'est la ville où on peut facilement partir en excursion pour plonger sur la barrière de corail. On a donc réservé pour une journée sur le récif extérieur, grace à Bob, qui nous a eu un prix chez la compagnie Magic Reef (140 dollars autraliens par personnes, pour les curieux). Et quelle journée ! Le matin, le départ était à 9h du port de Cairns, et il nous a fallu une heure et demie en catamaran à moteur pour nous rendre sur l'emplacement où nous sommes restés toute la journée. Il s'agit d'une petite plateforme installée là pour faciliter les activités nautiques.
Bien malins, nous sommes allés la veille louer un appareil numérique que l'on peut emmener sous l'eau (allez, les curieux, il nous a couté 45 dollars la journée), histoire de ne pas repartir sans souvenirs de la barrière de corail.

La première plongée avec les palmes tubas nous propulse dans le monde de Némo, avec de magnifiques coraux et poissons tout autour de nous. Finalement, avec les différentes activités proposées, les autres touristes sont éparpillés un peu partout sur la plateforme ou dans d'autres bateaux, et on se retrouve à plonger à 10 maximum en même temps, ce qui donne vraiment l'impression d'être seuls dans l'eau ! On traque les premières bébêtes pour faire des photos, on fait nos premiers ratés avec l'appareil, et au final on passe plus d'une heure et demie dans l'eau sans se rendre compte du temps qui passe.
Le midi, le repas est servi sur la plate-forme. C'était pas mal, même si on aurait aimé plus de produits de la mer. Ouais, le poulet au curry, ça fait pas trop ambiance "barrière de corail".

Seconde plongée l'aprem, et cette fois-ci, il y a encore plus de poiscailles dans l'eau. Peut-être attirés par les remous du matin ? Bref, là, on est carrément submergés par les trucs de toutes les couleurs et de toutes les tailles, qui viennent jusque dans nos mains pour réclamer un morceau à manger... Envoutant ! On barbotte on ne sait combien de temps encore une fois... On remonte ensuite sur le pont pour se sécher et juste avant le départ dans l'aprem, on décide de se séparer des combis de protection et de sauter en maillot dans l'eau pour être plus libres de nos mouvements. Bon, c'est vachement plus crevant car rien ne nous aide à rester à la surface, mais qu'est ce que c'est kiffant.

On rentre le soir, complètement lessivés, mais avec des images plein la tête (Les photos de l'appareil sous marin ne pourront être récupérées que le lendemain) !

Finalement, les autres jours chez Kathy n'ont rien de vraiment exceptionnels. On prépare les repas du soir, on lui file un coup de main dans le jardin et la maison, et voilà tout. Malgré tout, on apprécie d'être ici, et on change même nos plans concernant la seconde semaine sur Cairns: On annule avec la deuxième famille et on propose à Kathy de rester plus longtemps pour l'aider, le temps qu'arrivent ses prochains helpers.

 

Voilà, on vous met aussi quelques photos de la barrière de corail mais dites vous que celles-ci ne rendent pas justice à la beauté du lieu ! Il faut le voir pour le croire. C'est quelque chose qu'on entend souvent, mais cette fois-ci c'est encore plus vrai que d'habitude.

lundi 11 juin 2012

Townsville, enfin l'hiver, on commencait à avoir froid

 

Nous prenons donc le bus en direction de Townsville ce matin au départ de Mackay. Le temps n'est toujours pas super encourageant mais d'après les retours qu'on a eu de la météo, il semblerait que le ciel devrait se dégager en fin de semaine. On croise fort les doigts.

Arrivés à Townsville, on découvre notre hôte du moment, Joanne. C'est une femme d'une cinquantaine d'année, qui vit seule suite à son divorce, et qui est mère de trois filles vivant chez leur père. Elle a pour le moment l'air super gentille, mais très... calme. Et un peu lente aussi. A peine arrivés, elle nous propose de faire le tour de la ville rapidement avant qu'on aille déposer les affaires chez elle. On gare donc la voiture, et on part à la découverte de cette ville de quelques 160 000 habitants construite sur les bords de la Ross River et de l'océan. Elle a commencé à se développer le long des plages, mais bloquée par Castle Hill, une énorme colline de roche rouge, elle a dû se résoudre à poursuivre son développement le long de la rivière en amont. Ainsi, le centre névralgique s'est peu à peu déporté plus dans l'intérieur des terres.

Joanne nous fait donc visiter rapidement les points importants du bord de mer: La marina, les plages ainsi que la rockpool, une piscine naturelle d'eau de mer, sur laquelle on reviendra plus tard. On s’arrête également dans un parc pour jeter un oeil à une fete traditionnelle des iles Australiennes. C'est coloré, plein de musique et la bouffe à l'air MORTELLE. Mais on ne fait que passer en coup de vent, et on rentre ensuite chez Joanne, à 10 km de là.

La maison est sur deux niveaux, le rez de chaussée étant rien que pour nous, Joanne vivant à l'étage. Ici, toutes les maisons sont surélevées pour faire face aux inondations qui surviennent durant la saison des pluies. Le lendemain matin, Joanne nous propose de nous lever tôt, elle doit aller chercher une de ces filles chez son père pour la déposer au boulot, et voudrait en profiter pour nous emmener nous balader au bord du grand barage en amont de la rivière. Cool, mais nous on espérait un peu faire la grasse mat'. Ou tout du moins ne pas avoir à nous lever à 7h du mat. M'enfin, on fait l'effort de se lever et d'accompagner Joanne qui est emballer par la promenade. On emmène avec nous ses deux petits chiens, des saucisses sur pattes, Oscar et Rosette. Oui, elle a appelé un de ces chiens Rosette, sans savoir qu'en France c'est un saucisson qu'on mange en sandwich.

En nous baladant on aperçoit des Wallabies, des sortes de kagourous, mais avec les pattes avant super petites. Ils grouillent ici et se baladent de rocher en rocher, alors que des tortues d'eau douce viennent prendre le frais du matin sur la rive. L'après midi, on se rend à l'éco Fiesta, une fête dans un des parcs de la ville qui a pour but de sensibiliser les gens à l'éco responsabilité. Les australiens sont à fond dans l’environnement et le renouvelable et on sent vraiment l'engouement populaire au cours de ce rendez vous. On voit aussi quelques bestioles exotiques qu'un ranger vient exhiber pour avertir les gens des dangers que peuvent représenter ces espèces si on ne  réagit pas de la bonne façon avec.

Les jours suivants, on bosse un peu le matin, avec notamment la rénovation d'un buffet bas et d'un secrétaire, ainsi que le ponçage du plancher de sa terrasse. Et puis, l'après midi, on se rend à Riverway, un espace incroyable avec des lagoons à l'acces gratuit. Car oui, LE BEAU TEMPS EST DE RETOUR ! Ici, l'hiver a commencé le 1er Juin, mais on a l'impression d'être en plein été en France: Il fait 26°c l'après midi, ainsi qu'un énorme soleil noyé dans un ciel bleu. Superbe. Reste qu'on est super prudent par rapport aux rayons UV:
Ici, les indices sont vraiment vraiment élevés, et la journée, une exposition de 6 minutes peut suffire à vous filer un coup de soleil. Autant dire qu'on se badigeonne de crème constamment.

Vendredi, c'est l'occasion de faire un peu de sport: L’ascension du fameux mont Cattle Hill, qui représente un dénivelé de 450m sur 2 km, avec plus de 1700 marches à gravir. Ouch ! On en chie un peu, on a plus l'habitude de faire du cardio, mais une fois en haut, c'est magique: La vue à 360 sur les environs nous laisse sans voix, et on regrette pas du tout nos calories brulées.

Samedi, petite balade avec Joanne dans une fête Philipinoise ( Comment on appelle les habitants des Philippines ? Question à 100€) C'est marrant, mais c'est un peu le dawa: Le concours de Karaoké fait s'enchainer des participants plus mauvais les uns que les autres et la parade traditionnelle prend plus de 1h30 de retard. Bouh! Le soir, c'est l'anniversaire d'une des filles de Joanne, et on lui a fait un chouette gâteau au chocolat, décoré avec soin et gout par Fred. La pâtisserie Française au top niveau !

Et voilà, c'est dimanche, on va bientôt reprendre la route en direction du Nord. Townsville nous aura laissé une super chouette impression, la ville est vraiment agréable, tout y est adapté pour la balade et malgré ce que peut dire le Lonely Planet, ça vaut le coup de s’arrêter ici en montant vers le Nord !

vendredi 8 juin 2012

Sous la flotte, le moral coule à pic

 

Mackay! Grosse ville du Queensland, elle est principalement une porte pour se rendre dans de magnifiques parcs nationaux environnants.
C'est d'ailleurs notre projet, et on va se rendre dans un camping en pleine forêt tropicale, dans les Finch Hatton Gorge. Il faut avant tout booker par téléphone, et se mettre au point avec le proprio du camping pour le transport: aucun bus ou train ne relie Mackay et le parc national de l'eunegela, mais peu avant, le mec nous à dit de pas nous en faire. Première douche froide, le peux du camping à augmenté, et de plus, le type veut nous faire payer 60 dollars pour le transport. Ouch! On est à presque 1$ du km, faudrait voir à pas nous prendre pour des pigeons.

On fait nos courses, et on entame le plan B: nous rendre dans les gorges en faisant du stop. 10min après avoir levé le pouce, une petite mamie accepte de nous déposer à la sortie de la ville, qui s'avère un bien meilleur spot pour attendre. Malgré tout, il faudra une heure et demi pour qu'un type s'arrête pour nous dire: "les Finch Hatton Gorge? Ouais, pourquoi pas, c'est mon jour de repos et j'ai rien de prévu! En route!". Sur le cul, on va tout de même pas laisser passer une occasion comme celle là! Il nous depose jusque dans le camping, et nous laisse son numéro au cas où on soit bloqués au retour: on l'appelle, et il vient nous chercher. Hallucinant.

Le camping est au milieu de la nature, et il est très spartiate car autosuffisant en tous points: l'eau est tirée du torrent qui le borde, l'électricité, il n'y en a pas, et pour les douches, Wazza, le proprio, fait un feu tous les deux jours pour chauffer le ballon. On s'en fiche, c'est justement ce qui nous a plut dans la description. Reste qu'on a rien du tout pour cuire nos repas, et que le temps est plutôt menaçant.

Le problème, c'est que Wazza gère son business un peu trop bien: 10$ par nuit par personne, supplément si on veut utiliser son gaz, 10$ le sac à bois pour le feu et interdiction d'en ramasser dans la foret. Pas cool du tout.

On profite de l'aprem pour faire une randonnée avec un couple de français rencontrés sur le camp. On monte le long du torrent pour atteindre la wheel of fire, un trou d'eau où il est super agréable de se baigner... Quand le soleil est là. Car pour l'instant on a plutôt l'impression que ça se dégrade de minutes en minutes. Rentrés au camp, on a recours à notre solution de secours pour cuisiner: un rechaud de l'armée et des blocs de combustibles. Ça fait l'affaire mais c'est pas l'idéal. On rejoint ensuite d'autres campeurs auprès du feu pour une soirée "française". Ça fait du bien parfois!

La nuit, il pleut tout du long et la journée suivante est deprimante: on la passe sous un abris, à lire un bouquin et à regarder la pluie detremper le sol. C'est la super lose, on ne peut même pas faire un feu le soir, il caille et heuresement que les français nous ont passé leur cooking gaz sinon on mangeait des pâtes crues...

Au petit matin, c'est décidé, on se tire d'ici! On plie bagages rapidement, on remballe la tente trempée... Et hop, on marche le pouce en l'air pour rentré à Mackay. C'est pas gagné, il ne passe que quelques voitures à l'heure et on commence à avoir le moral dans les chaussettes Apres trois heures d'attente au bord de la route. Un ambulancier s'arrete pour nous demander si tout va bien, et nous dire qu'il est désolé, qu'il ne va qu'à la station faire le plein. Pas grave, c'est déjà cool de s'être arrêté!
On attend encore une demie heure et voilà notre pote l'ambulancier qui repasse en sens inverse et qui s'arrête à nouveau pour nous offrir une douzaine de bananes! Yeah!
Oui, ici la banane pousse un peu partout et tout le monde en a dans son jardin, climat tropical oblige!

Apres pas mal d'attente cachés sous notre bache pour nous protéger de la pluie, un plombier s'arrete et nous propose de nous déposer en ville. Ok, ça fait un peu mauvais scénario de film X mais rassurez vous, il n'a rien de pervers notre plombier: la preuve, il n'est même pas moustachu!

On arrive alors à Mackay où on se résout vu le temps à dormir pour la première fois depuis le début dans un backpacker... 65$ la nuit pour une chambre sans fenêtre, du bordel jusque 4h du mat et un réveil à 6h pour prendre le bus à 7h, bref, c'est pas la joie.

On roule donc deux heures jusque notre prochaine étape, Airlie Beach! Jolie bourgade peuplée de touriste, elle présente les caractéristiques de toutes les villes du nord de l'australie, à savoir une belle plage quasiment impraticable, en raison des meduses plus ou moins mortelles qui rodent dans ses eaux. La preuve, la présence un peu partout de bouteilles de vinaigre comme premier secours.
Alors, pour palier au problème, les australiens ont créé des lagoons au bord de la mer dans lesquels les gens viennent se baigner. C'est mignon, la météo est un peu plus clemente alors on en profite pour se relaxer...

Jusqu'à une averse qui fera fuir tout le monde. On attend la nuit à l'abri sur une table pique nique, et on plante la tente à l'arrache dans un parc, en priant pour ne pas se faire virer par la police en pleine nuit.

Le lendemain matin, au réveil, drôle de sensation: des stands se sont montés avant l'aube non loin de nous, c'est le marché local qui s'installe, mais personne ne semble se soucier de nous, ouf.

Le bus arrive à 9h30, et vrouuum, on part pour Townsville, à 4h de route plus au nord.

Petit jésus, toi qui est le plus beau des petits jésus, soit sympa et arrête de nous envoyer des nuages pleins de pluie, c'est un peu relou. Merci.

mercredi 6 juin 2012

De Marry Poppins à l'ours polaire

 

Pré scriptum : n'ayant pas eu d'accès au net ces derniers temps on est à la bourre sur les publications, alors voici déjà un petit quelque chose à vous mettre sous la dent.

Rentrés tôt le matin de Fraser Island, on fait une nouvelle halteà dans Rainbow Beach pour remplir les bouteilles d'eau, et surtout, surtout, prendre une bonne douche... froide. Oui, les douches de plages ont beau être gratuites en Australie, rare sont celles qui ont l'eau chaude. Mais, malgré tout ça fait sacrement du bien.
Florian prévoit également de monter vers le nord et il nous propose de faire un bout de chemin avec lui, tout du moins jusque la prochaine étape de notre voyage: Marryborough.
Le temps est toujours gris et pas forcément engageant lorsque niuq arrivons dans cette petite ville de 20 000 habitants. Quand la pluie commence à tomber pendant le petit dej, Florian décide qu'il repart sans plus attendre pour une ville plus au nord afin de trouver du boulot. Il nous largue ainsi sans autre forme de politesse sous la pluie battante de Marryborough. Nous, on espérait déposer nos sacs à l'office du tourisme pour visiter tranquillement, mais ce qu'on ne savait pas, c'est que la ville est en jour férié à l'occasion de la foire locale le lendemain...
C'est donc dans une ville fantôme qu'on se balade avec nos sacs dans un caddie. Celle localité est réputée pour être le lieu de naissance de Pamela Lindon Travers,en 1899, qui n'est autre que l'auteur du célèbre roman Marry Poppins. C'est également l'une des plus anciennes villes de l'état du Queensland. Alors on flane dans les rues, jusque devant l'ancienne demeure de l'écrivain, et on se laisse surprendre par l'architecture mignonette des bâtiments. Le bus n'arrivant qu'à 20h, on a largement le temps de se promener, et surtout de prendre l'eau... Car la pluie ne cesse toujours pas.
On decide vers 17h après un rapide repas de regarder un film sur l'ordi histoire de tuer le temps. Manque de bol, le bus aura plus de 1h20 de retard et on a quand même pas mal flippé que ce dernier ne passe tout simplement pas.

On arrive donc vers minuit chez notre hôte du weekend à Bundaberg. Liz est une enseignante de 31 ans qui, comme à Brisbane, pratique le couchsurfing et héberge des gens occasionnellement dans sa chambre supplémentaire.
Le lendemain matin, on part donc se promener dans les alentours, en compagnie de Liz. Le temps est définitivement meilleur, et après un rapide tour de la ville à pied, on part visiter la curiosité locale, à savoir la fabriqué de rhum. Alors que le lonely planet indiquait un prix entrée de 15dollars par personne, on est un peu deg de constater que celui ci à augmenté à plus de 25 dollars!!! Tant pis on va pas faire demi tour, mais on espère bien que la visite vaudra le coup. Déjà, ça commence mal: une fois le petit musée sur l'histoire de la fabrique passé on doit laisser tous les objets électroniques dans un casier... Y compris l'appareil photo et la caméra. Deg. Le reste de la visite est assez sympa, on vous les différentes étapes du processus de création, jusque la mise en bouteille à la fin. La visite s'achève par ce que tous attendent: la dégustation gratuite! On a droit à deux essais par visiteur, mais Liz, qui conduit, préfère nous céder les siens. Youpi! Ici, en Australie, ils sont très strictes quand à la consommation d'alcool et anne cath est hallucinée quand la serveuse lui demande sa carte d'identité, pour attester de sa majorité. Ça y est, Anne Cath est convaincu que quelqu'un a dû se gourrer dans son année de naissance: tout le monde lui donne à peine 20ans, elle peut pas être née en 84!
On visite ensuite la plage la plus proche de Bundaberg et on profite d'un superbe couché de soleil, avant d'aller se manger un délicieux Fish & Chips tous les trois.

Dimanche, c'est jour du marché et on va acheter quelques produits locaux en prévision du départ le lendemain. Les fruits et légumes ne coûtent rien, ici on est dans une région au climat quasi tropical donc tout pousse à foison. Liz nous emmène alors à une seconde plage pour manger un barbecue beef&reef, c'est à dire une grosse pièce de boeuf accompagnée de grosses crevettes. Miam! Puis, Oj se retourne à Bundaberg pour faire un peu de sport:
Nous avions vu sur le profil couchsurfing de Liz qu'elle pratiquait le roller derby. Mais si, ce fameux sport qu'on a découvert à Sydney en Avril! et bien Liz nous propose de participer à l'entraînement de l'équipe avec elle. Fred n'est pas vraiment rassuré car il n'a pas fait de patins depuis plus de 15ans, mais on fonce! Pendant deux heures, on s'éclate sur la piste, on écoute les conseils et les directives du coach et finalement on progresse super vite sans trop chuter, le pied!
Le soir, un super gigot d'agneau nous attend dans le four, ya pas à dire, on s'explose le ventre à Bundaberg!
Lundi, dernier jour chez Liz, on reprend le bus à 23h, donc pour le repas du soir c'est nous qui cuisinons. Pour ne pas changer, on fait des crêpes. Notre hôte adore, et elle est gênée que nous ayons fait à manger, elle nous dit que nous sommes ses invités. Pour enfoncer le clou, elle nous offre trois gros paquets de bonbons pour la route, tellement cette fille est généreuse.

Et voilà, Bundaberg c'est fini, on prend le bus pour Mackay où on devrait arriver au petit matin.