dimanche 29 janvier 2012

Si c'est Aussie j'y vais aussi!

 
Le 26 janvier, en Australie, c'est la méga Teuf. Car le 26 Janvier, en Australie, c'est "the Australia Day ". Il s'agit de la fête nationale qui célèbre l'arrivée des colons en Australie il y a de cela 200 et quelques annees.

Ici, chez les kangourous, on est sacrement patriotes. Et en ce jour de commémoration, les drapeaux fleurissent un peu partout et tout le monde est grimmé pour l'occasion.
Quand on est touriste, il est impossible de rater un tel évènement. Alors, on s'est pris une journée de repos (en même temps le jour est férié dans toute l'australie) et hop, direction sydney.
Arrivés à circularité quay, on découvre qu'a lieu en même temps un festival de musique, le Festival of the Voice. Avec la pluie du début d'aprem, on est partis assez tard de chez Jim & Anu et on a loupé les premiers concerts. Manque de bol, celui qui semblait le plus intéressant,  Mikelangelo and the Tin Star, nous est passé sous le nez, mais on s'est rattrapés avec un concert de mojo juju, une petite nenette chantant du blues avec une sacrée voix. Sa reprise d "I put a spell on you" de screaming Jay hawking était à tomber sur le c...
C'est aussi l'occasion de prendre conscience du côté ultra carré des australiens lorsqu'il s'agit d'alcool. Ainsi, même dans ce genre d'évènement, interdiction formelle de boire de l'alcool sur la voie publique. Les clients des pub sont obligés de se parquer dans les espaces délimités devant les établissements. Ca rapelle sévèrement les poulets élevés en batterie. En soit, c'est pas mal parce que cela evite de voir des gars se saouler et jeter leurs canettes vides au sol et autres saloperies. Mais d'un autre côté ça fait quand même terriblement flicage à outrance. Heuresement que les policiers sont super sympa pour compenser.

Le concert fini, tout le monde se rue à darling harbour en prévision du feu d'artifice qui a lieu à 21h. Le nombre de personnes dans cet arc de cercle autour du port est hallucinant ! On se glisse comme on peut pendant que défilent des bateaux civils et militaires sous les commentaires d'un speaker racontant l'histoire de chaque élément de la flotte. C'est assez marrant parce qu'en france, ce sont des tanks qui s'enchainent sur les champs alors qu'ici on applaudit le bateau à vapeur du capitaine machin chose. Apres une démonstration de la police maritime, place au feu d'artifice. 30min non stop d'explosions, de petards, de jets de flamme et de jeysers lumineux compléments dingues! Les photos ne rendent pas justice à ce spectacle incroyable, mais sachez que c'est sans aucun doute le plus beau feu d'artifice auquel nous ayons assisté!


Pour finir, vous vous direz peut-être qu'il n'y a pas beaucoup de photos d'australiens en tenue de festivités, mais on avoue ne pas avoir osé tiré le portrait de tous ces gens, même si on ne les connaissait pas.

jeudi 26 janvier 2012

Bouillon de culture

 
Petite journée balade avant hier dans sydney.

Déjà, un gros dodo le matin histoire de recharger nos batteries apres les derniers jours qui ont bien fatigué. Pour ceux qui se posaient la question, rassurez-vous, nos hôtes n'ont pas l'adresse du blog, et quand bien même, nos messages sont aussi pleins d'humour et nos anecdotes n'ont rien de bien méchantes.
Alors, une fois lavés et habillés, nous voilà en route pour LUNA PARK, un parc d'attractions situé au bord du port de sydney, et qu'on avait bien envie de voir, pour son côté un peu rétro, et son fameux "Coney Island Playhouse". C'est un vieux hangar situé au bout du parc dans lequel ont été conservées toutes les attractions des années 50. Les fameux tonneaux roulants, le toboggan à dévaler sur un tapis, ou encore les glaces déformantes, on y retrouve un tas de trucs super simples et pourtant terriblement drôles. La décoration générale est vraiment chouette, ya pas à dire, ils ont le don pour faire des enseignes et des lettrages qui déchirent ces anglosaxons!!!

Petit détour par le musée d'art contemporain de Sydney, dans lequel on est allés voir une expo nommée "Recorders" du mexicano-québécois Rafael Lozano- Hemmer. Une expo vraiment sympa, qui place le spectateur au cœur de la visite en lui permettant d'enregistrer tout un tas de "paramètres" personnels. Ainsi, une des installations nous ayant le plus plût proposait de saisir deux manettes métalliques, lesquelles enregistrent votre rythme cardiaque. Ce rythme est alors converti en pulsations lumineuses sur l'ampoule à incandescence face au visiteur. Puis, l'ampoule représentant son rythme cardiaque se trouve mise à la suite de la centaine d'autres présentes dans la pièce. Ainsi, toutes les ampoules scintillent d'autant de rythmes différents que de visiteurs ayant participés. Super classe. Les autres installations sont toutes aussi marrantes et si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le site de: mcarecorders.com.au/sydney-international-artist-series.html

Pas grand chose à dire de plus, si ce n'est qu'on se prépare pour les journées "recherche de voiture" qui s'annoncent bien galères.

A bientôt !

lundi 23 janvier 2012

Une matinée au goulag, une aprem au paradis

Accrocheur comme titre n'est ce pas ? Et c'est presque pas mensonger en plus, puisqu'il résume plutôt bien notre journée d'avant hier.

 

Lorsqu'un Helper (nom donné aux personnes comme nous pratiquant l'échange boulot/hébergement) passe une journée à la fabrique avec Jim, il profite normalement d'un day off juste après. Comme nous avions enchainé deux jours, on avait l'espoir de pouvoir se faire deux jours de balades juste après. Et bien raté. Car samedi, Anu, la femme du couple qui nous héberge, était en repos et voulait profiter pour qu'on bosse tous le matin dans le jardin de la maison d'à coté, et de nous emmener faire du shopping dans les boutiques vintage du quartier de New Town. Et finir la journée par une sortie rock'n roll avec concert le soir. On prendra plutôt nos jours de repos dimanche et lundi nous dit-elle.

La matinée a été vraiment vraiment dure. Très dur. Les australiens mettent souvent dans leurs jardins du "Wood Chip", de gros copeaux de bois, qui permettent aux mauvaises herbes de ne pas repousser, et de dessiner des passages au milieu des parterres. Après s'être fait livré on ne sait combien de mètres cube de ce truc, Jim et Anu nous ont demandé de déblayer la cours de la maison voisine et d'étaler tout cela à l'aide de brouette tout autour de la bâtisse. En soit, le travail n'est déjà pas super marrant, mais la façon dont Anu nous a fliqué toute la matinée nous a un peu mis les nerfs en pelote. Impossible de souffler 30 sec, même pendant que la personne utilisant la pelle charge la brouette de l'autre, il faut toujours qu'on fasse quelque chose, sinon vous pouvez être sur qu'Anu débarque dans la seconde pour nous donner une petite tâche à faire en attendant. On a fini la matinée complètement vidés, trempés de sueur et passablement énervés.

Heureusement, l'après-midi Anu et Jim nous ont emmené Anne-Cath et moi dans le quartier de New Town. Il s'agit d'un des quartiers de shopping un peu branchouille de Sydney, et comme nos hôtes connaissent notre gout pour les sapes rétro ils ont décidé de nous montrer leurs boutiques préférées. Il y a vraiment de quoi faire, entre les boutiques de reproductions de vêtements 40s-50s, les fripperies vintage avec un grand choix de vêtements et les trucs genre armée du salut, c'est une énorme rue qui s'offre à nous. Tellement de choses qu'on aura pas eu le temps de tout faire, puisque les Australiens mangent et qu'il a fallut décoller à 17h pour rentrer à la maison. Fred aura eu quand même le temps de dénicher deux supers chemises avec un bon look années 50 juste avant le départ.

A peine une demi heure après être rentrés chez Jim et Anu, nous sommes repartis pour le club où avait lieu un concert de "rock'n roll", donné par le groupe "Flamming Stars". Nous sommes arrivés à l'heure du repas Australiens, à savoir 18h30, et on s'est mangé un petit snack rapido avant que ne débute la soirée. Jim s'est englouti un "Monster Burger" qui a dû faire péter le cholestérolomètre !  Le lieu où se tenait l'évènement est en réalité un club pour les anciens combatants australiens, qui ont leur propre restau chinois, leur salle de bal, ainsi qu'un espace casino et autres jeux d'argent. Il existe tout un tas de lieu de ce genre en australie, où les anciens soldats sont vraiment respectés comme de véritables héros.

Le concert a donc débuté, et autant être franc, c'était pas notre tasse de thé. On a pas voulu vexer nos hôtes  du moment, car ce sont eux qui nous ont offert le repas, mais le groupe était un poil soporifique. Et oui, c'était une réunion de danseurs académiques et le groupe était formé à cet exercice. Propre, carré et net, c'était beaucoup trop gentillet pour nous. Enfin bon, on s'est quand même bien marré au son des classiques d'Elvis ou de Fats Domino, et on a pas mal dansé tout au long de la soirée, mais reste qu'on est pas toujours à l'aise dans cette ambiance tendance "thé dansant".

dimanche 22 janvier 2012

Les trucs chelous d'Australie: Episode 2


Deuxième épisode dans notre tour d'Australie des trucs à gouter. Aujourd'hui, on s'intéresse à un condiment qui est plutôt d'origine anglaise mais que l'on trouve un peu partout ici aussi. Il s'agit du Lemon Butter.


Le Lemon Butter, ou "beurre de citron", et une crème qui a la consistance de la confiture, en moins gélatineux. Pour faire court, il s'agit quasiment de la recette qui compose la garniture d'une tarte au citron. C'est terriblement bon, et sur une tarte de pain grillé c'est du petit jésus en culotte de velours !

Alors, Français et amis de la gastronomie, voici pour vous la recette de ce délicieux nectar, pour que vous puissiez vous aussi vous en délecter sur une tartine grillée :


Ingrédients:
  • 4 œufs.
  • 3/4 de verre de sucre.
  • 1/2 tasse de jus de citron.
  • 2 cuillères à café de zeste de citron râpé finement.
  • 125g de beurre.
Préparation :
Faites chauffer au bain marie les œufs et le sucre jusqu'à ce que ce dernier soit complètement dissous. Ajouter le zeste, le jus de citron et le beurre et fouettez pendant 20 minutes afin d'obtenir une consistance lisse. Il faut que la mixture épaississe suffisamment pour recouvrir la cuillère.

Mettez ça en pot, et hop, au frais. Sortez-le le lendemain matin du frigo pour un petit dej' quatre étoiles !!!

Note:

chassez le naturel....

...il revient au galop.


C'est en substance ce que nous ont appris les deux derniers jours. Cette fois-ci, on a réussi à esquiver les tâches dans le jardin en proposant à notre hôte Jim de l'accompagner au boulot toute la journée. Jim, c'est un mec à la cool qui est gérant de plusieurs boites. La première, c'est une affaire de mise en flacons de shampoing bio. Jim fait ses mélanges, balance tout dans une cuve qui remplit automatiquement les flacons. La seconde, qui est indirectement liée à la première, c'est de l'importation de machines à remplir du liquide. Huiles, yaourts, produits ménagers, tout ce qui est plus ou moins fluide et qui doit plus ou moins être mis en petit contenant peut être automatisé. En résumé, il les achète en gros en Chine et les revends sur le territoire Australien en se faisant une marge au passage. Enfin, troisième business, et c'est aussi ce qui nous a poussé à aller voir ses entrepôts, c'est la vente de barber's pole. Mais qu'est ce qu'un barber's pole nous demandez-vous?


STOP! MINUTE CULTURE! 
Le barber's pôle, ou poteau de barbier dans la langue de molière, désigne les enseignes en tube accrochées devant les barbiers dans les pays anglosaxons. Au moyen âge, il faut savoir que les barbiers étaient également médecins, et pratiquaient ainsi la fameuse saignée curative, ainsi que l'extraction de dents. Les trois couleurs de cette barre viennent d'ailleurs de ces origines: Bleu pour les veines, Rouge pour le sang et Blanc pour les bandages. L'ordre des médecins interdira cette pratique et les barbiers garderent l'enseigne comme signe distinctif. 

Donc, Jim vend aussi des barber's pole. Il en a plus de 400, de 9 types différents et ils sont tous plus classes les uns que les autres. C'est d'ailleurs pour ça qu'on va lui en acheter un avant le retour en france dans quelques mois. La visite de son entreprise est vraiment sympa, et à peine la journée entamée, Jim annonce la couleur : on est pas la pour se tuer à la tâche, donc interdiction de bosser que la chaîne de mise en bouteille du shampoing ou autre. On papote avec Jim dans les bureaux, on écoute de la musique et puis, on en vient à discuter site internet. Fred lui montre deux trois de ses créations, et Jim nous regarde avec un grand sourire: "Can you do that for me ?"
Et voilà comment, à 22000 km de chez soi, alors qu'on envisageait le voyage comme un moyen de se changer du quotidien on se retrouve à développer le site de la boite de Jim. Vous comprenez un peu mieux le sens du titre de ce post.

Pendant deux jours, on aura bossé sur une version light du site web de Filling Machines Australia, Fred s'occupant du design et Anne-Cath du remplissage des textes des pages. L'ambiance est cool, ça n'a rien à voir avec le jardinage sous les ordres de Anu, et Jim en est bien conscient. Le midi il nous emmène dans une petite cafet' à coté de son taff et nous offre le repas.
Des "sandwiches" comme il nous dit. Parce qu'Anu surveille son poids, il préfère lui dire qu'on mange des sandwiches le midi. Quelque part, dans un burger frites, y'a des légumes, du pain, de la tomate, bref, c'est un sandwiche... :D

Jim connait tout le monde dans le coin et il s’arrête tous les 20m pour faire causette avec ses voisins, en vantant chaque fois nos qualités de Webdesigner. Au bout d'un moment, il se retourne vers nous et nous demande: "Vous pensez partir bientôt de Sydney, parce que sinon y'a pas mal de monde qui serait prêt à payer pour avoir un site web !". On se regarde avec Anne-Cath, et on se dit que ça pourrait être pas mal comme taff, plutôt que de gratter la terre avec nos ongles et de cueillir des fruits en plein soleil. A réfléchir, mais pour le moment, on rentre chez Jim et Anu pour une petite bouffe typique anglaise, un "Bangers and Mash". En réalité des saucisses au barbeuc' avec de l'écrasé de pomme de terre. Miam.

jeudi 19 janvier 2012

Bricol' Guys & Sydney again


Et oui, quelques jours sans nouvelles sur le blog... Nous recevons des emails désespérés de nos fans, Internet tourne au ralenti, Wikipedia a suspendu ses serveurs en guise de protestation et Megaupload a décidé de se faire haraki...
Alors, ok, on reprend contact, histoire que l'Internet Multimedia retrouve son calme. Mais pour rattraper le retard, on va plutôt grouper les 4 journées en deux posts différents, puisqu'au final on a fait la même chose deux jours d'affilés à chaque fois.

D'abord, on a eu une groooosse journée de boulot Mardi. Il faut savoir que mardi et mercredi, Anu, la femme du couple qui nous héberge, était en repos, et nous a demandé si cela ne nous dérangeait pas de bosser toute la journée. Et ce, parce qu'elle aime bien pouvoir nous donner des conseils. En tout cas, c'est sa version officielle. En réalité, elle aime pouvoir surveiller qu'on bosse comme il faut et sans trop lambiner.
Fred a donc eu à charge d'améliorer, avec l'autre mec du couple de français, le toit du poulailler. Même si on a commencé à 8h du mat', on a fondu sur les taules, et à midi, quand tout a été fini, Fred était trempé de sueur des pieds à la tête. Anne-Cath n'a pas chommé non plus car le gros projes du moment, c'est de remettre en état la maison d'à coté, dont nos hôtes sont également propriétaires. Cette maison a été loué par un locataire peu regardant sur la propreté, et on va devoir dans les jours à venir nettoyer le jardin, retaper les extérieurs et donner un coup de propre à l'intérieur. Anne-Cath a donc pris de l'avance dans le désherbage le matin, et Fred l'a rejoint l'après midi. Chaleur, sueur, cloques dans les mains, mais sourire quand même, car on bosse au son du rockabilly délivré par le téléphone portable qu'on trimballe le plus possible.
Le lendemain matin, kiff-kiff bouricot comme diraient les djeuns. On élague des arbres, on arrache, on ratisse, on balaie sous le regard du colonel Anu. :D

Heureusement, l'après-midi, après une petite sieste bien méritée, on s'est évadé dans Sydney pour la suite de notre visite. Cette fois-ci, on oublie pas les lunettes et la crème, et on file directement à Circular Quai, le plus célèbre des ports de Sydney.


A peine arrivés, on remarque pleins de petits de spectacles de rue, comme il en existe des centaines à Sydney. Des types déguisés en  aborigènes jouant du dijeridoo, l'équivalent de nos péruviens Français équipés de leurs fameuses flutes de pans. Mais il y'a aussi des saltimbanques, des magiciens ou encore des artistes de rues. C'est typique de la ville, et même si certains ne valent pas grand chose, ça change des roumains qui font l’aumône en voulant vous prendre par la pitié.

Arrivés au grand opéra, le batiment en bord de mer en impose sacrément. L'architecture, que l'on doit au Danois Jørn Utzon est remarquable. Peut importe l'angle sous lequel on le regarde, les courbes sont magnifiques et on se demande comment un tel projet a pu suscité le rejet dans les années 60 au point de ne pas avoir suivi toutes les directives de l'architecte à l'origine du projet, qui d'ailleurs n'est jamais venu le voir. Même si en 1999, il a fait un pas vers la réconciliation en répondant à l'invitation du gouvernement Australien. Mine de rien, les 14ans de construction sautent à la tronche. Nous n'avons malheureusement pas visité l'intérieur, pusiqu'il fallait payé pour les visites guidées ou les spectacles.

Ensuite, direction le plus vieux quartier de Sydney, THE ROCKS. Au pied du pont Harbour Bridge, on y trouve les emplacements occupés par les colons, et il subsiste encore une maison d'époque conservée en l'état. Au premier coup d’œil, on a même pas fait attention qu'il s'agissait de cette fameuse maison, et on pensait qu'il ne s'agissait là que d'une simple boutique, donc on s'est contenté d'en faire le tour et de prendre quelques clichés.

Impossible de visiter Sydney sans monter sur le Harbour Bridge, véritable monument à part entière. On a pas traversé les 503m de ce pont en arc métallique, puisqu'il nous aurait fallu une bonne demi heure de marche pour en voir le bout. On a préféré s’arrêter à mi-chemin pour profiter de la vue imprenable sur le port et l'opéra. Il est également possible de grimper en haut d'une des 4 tours mais payer 11 dollars pour se farcir les 200 marches jusqu'au somment on était moyennement chaud. Oui, le budget est un peu serré vous commencez à vous en rendre compte :) Et puis bon, quitte à payer, autant que ce soit pour quelque chose d'unique et pas simplement un changement de hauteur pour le point de vue. Le long du pont, par ci par là, on trouve des cadenas fixés au grillage, à l’instar du pont des arts dans notre cher Paris. On se dit que ça serait sympa de passer en laisser un à l'avenir.

Retour tranquillement ensuite dans le cœur de la city pour voir si les soldes Australiennes sont intéressantes et se dénicher une petite gourmandise sur cornet. Et bien, la rue Pitt Street se révèle super cher et rien n'est vraiment intéressant, si ce n'est de voir l'architecture générale qui comme ailleurs dans Sydney nous ravie.

Voilà pour ces deux journées harassantes, entre boulot et visite, qui nous auront laissé sur les rotules.

A bientôt pour la suite de ces quelques jours !

mardi 17 janvier 2012

10 ans !




Un billet un peu spécial sur le blog pour vous parler de notre journée d'hier. Une journée un peu spéciale aussi pour nous puisque c'était notre anniversaire de rencontre, et nous fêtons les 10 ans depuis notre premier baiser.

C'était vraiment bien tombé, car il s'agissait de notre "day off", jour sans boulot, et on s'était préparé une petite journée sur Sydney vraiment sympa. Manque de bol, il a plut toute la journée jusque 16h. Une "grosse drache" comme diraient les confères d'Anne-Cath du Nord ! A 16h, le soleil a bien pointé le bout de son nez, mais il était un peu tard pour bouger sachant que la majorité des commerces ici ferment à 17-18h. Bloody Fonctionnaires !

Alors voilà, on est resté dans notre petit nid à regarder un film, à se faire un repas en tête à tête sur la terasse arrière, et à se goinfrer de bananes au chocolat. On a également profité de l'occasion pour nous acheter notre première bouteille de vin Australien au Liquor Shop (oui, ici les supermarchés ne vendent pas d'alcool dans leurs rayons, mais sont obligés d'ouvrir une enseigne différente à coté.)

Une autre petite journée sans aventures extraordinaires... Faut pas que ça devienne une habitude !

Sur l'air de "La Madrague", de Brigitte Bardot

Trois, quatre !

♫ Dans un coin abandonné,
bananiers et rats crevés,
Qui l'eut cru gênent le dur labeur exigé,
Qui depuis est pourtant fait.
On a déplacé les racines,
Dans des poubelles en plastique,
Et c'est cool quand on pense à not' saison
Du soleil et des chansons.♫

Bravo, vous êtes vraiment des interprètes géniaux ! Et nous des paroliers de talent, merci beaucoup.
Trêve de plaisanteries, ce couplet résume plutôt bien notre journée d'avant hier.


On a eu une journée chargée pour pouvoir avoir un "day off" le lendemain. Notre taff consistait à arracher, comme le dit la chanson, des racines de bananiers qui se trouvaient dans un coin de la cour de nos hôtes. Avant ça, Anne-Cath a déjà eu un peu de repassage à faire, histoire de commencer la journée dans de bonnes conditions. Mais, le repassage, c'était de la nioniotte comparée à ce qui nous attendait.

Les racines étaient bien ancrées dans le sol, il a fallu bêcher, gratter, labourer en plein caniard, c'était pas de la tarte. Et puis, une fois les racines enlevées, nous avons du bouger la terre en excès à l'aide de la brouette, pour remettre à niveau une partie du jardin. Il a aussi fallu composer avec la pelletée de rats morts qu'on trouve dans ce genre de recoins, et également avec la rencontre avec notre deuxième serpent. Serpent qui, on confirme, n'a rien d'un ver de terre.

Le soir, nous avions proposé à Jim et Anu de faire à manger. Aubergines farcies, pommes sautées et en dessert une bonne mousse au chocolat bien calorique. Jim, qui est un gros fan de béchamel a adoré le repas, et Anu s'est empressé de lécher le plat de mousse à l'aide de ses doigts. Mission accomplie: "You'are the devil, bloody french food" nous dit Jim en se massant le ventre...


Bref, une journée de boulot, sans trucs incroyables à raconter, mais de bons échanges avec la famille quand même.

lundi 16 janvier 2012

Les trucs chelous d'Australie: Episode 1


L'autre jour, en fouillant dans les placards de la famille qui nous héberge, je me suis rendu compte qu'il y avait des tonnes de condiments et sauces différentes. Et plein de trucs dont nous, français, ignorons complètement l'existence. Alors, je me suis dis que faire un sujet récurent sur le blog pour tester tous ces machins serait un fil rouge sympa pour découvrir la culture locale.


Aujourd'hui, on s'intéresse au plus célèbre des trucs à tartiner ici bas, à savoir la Vegemite. Crée en 1923, cette pâte à tartiner s'est démocratisée pendant la seconde guerre mondiale grâce à son intégration à la ration de combat des soldats. Selon les statistiques, 90% des Australiens en mangerait au moins une fois par jour.
Elle est principalement composée de levure de bière ultra concentrée, de couleur brune très foncée, et sa consistance est proche du nutella. D'ailleurs, la comparaison ne s’arrête pas là puisque les australiens en mange de la même façon que nous nous gavons de la pâte de Ferrero. Ils l'étalent sur des tartines de pain, parfois beurrées, et les enquillent à la chaine.

Nous, on a voulu essayer aussi mais par prudence, on a préféré tremper le bout d'une cuillère à café. Résultat: C'est dégueulasse. Mais vraiment hein. C'est légèrement salé, et le gout se rapproche d'avantage du Viandox que de la pâte à tartiner sucrée et gourmande. Anne Cath a dû se rincer la bouche dans l'évier tellement c'était infâme, alors que Fred a pris sur lui pour faire bonne figure.


Note:


dimanche 15 janvier 2012

Sydney m'était conté !


Première sortie dans Sydney aujourd'hui ! On a établi un plan de bataille, une stratégie de visite, alors impossible de rater quelque chose. Enfin bon, on procèdera par quartiers chaque jour, histoire de pas courir, puisqu'on devrait être dans le coin encore un mois.

Le boulot du jour, c'était d'arroser le jardin au jet d'eau. Coup de bol, vers 3h du mat' il a plu "cats and dogs", alors on a pas eu à le faire, et on a pu directement décoller prendre le train une fois le petit dej' englouti.
On a pris les transports avec l'autre couple de français qui est à la recherche d'un 4x4 avant de reprendre la route.

Dans Sydney, il y a une rue remplie à craquer de Backpackers, les auberges de jeunesse locales. Et le meilleur moyen de racheter un véhicule pour vadrouiller, c'est de consulter les annonces dans ces Backpackers. Car ici sont déposées toutes les offres des routards voulant revendre leur break, van ou autre 4x4 avant de quitter le pays. Les prix sont souvent super intéressants et plus la date du départ des anciens propios approche, plus on peut négocier. Nous ne recherchons pas encore vraiment mais au moins, on a vu qu'on pouvait trouver sans problème un break dans notre budget, voire même un van équipé si on se démerde bien.


Fin de matinée, on part dans notre coin, en direction de woolloomooloo wharf, le plus ancien dock de Sydney au nom imprononçable, qui a été reconverti en hôtel de luxe. Sur la route, on croise un couple de mariés en train de poser pour leurs photos de groupe, devant un diner au bord du port militaire. Raaaah, Anne-Cath fond, on reste un peu devant le couple histoire de gouter à leur bonheur. Et puis les mariages à l’américaine avec garçons et demoiselles d'honneur sapés en accord, nous on adore ça.

On se dirige ensuite vers le jardin botanique en bord de mer, mais le ciel qui était couvert s'est peu à peu levé, et Anne Cath souffre vraiment de la lumière. Et comme on a pas pris les lunettes de soleil, s'attendant à une journée de grisaille, elle se chope un mal de crane qui risque de gâcher la journée si on continue selon notre programme. Plan B, on improvise et on se dirige vers la city, histoire de se promener dans les rues de Sydney.

L'architecture est vraiment chouette, à mi-chemin entre une métropole Américaine pour les gratte-ciel, et les petites rues londoniennes pour certains bâtiments de peu d'étages. Les vieux building sont parfois reconvertis en centre commercial, à l'image du Victoria Queen Building, ou en musée comme le Barracks Museum.
Mais ce sont les nombreux parcs qu'on a vraiment aimé dans cette balade. Qu'il s'agisse du Botanic Park, du Chinese Park ou bien encore de Hyde Park, ils sont tous ultra propres, vastes, et super animés.

 On est également allé visiter le Darling Harbour, un port transformé en lieu de divertissement, avec un énorme cinéma IMAX 3D, un centre d'exposition, et une tonne de restau et bar. D'ailleurs, on doit aller voir dans ce coin là un concert de rockabilly ce jeudi, donc c'est bon d'avoir repéré les lieux :D

On a terminé la journée par une halte glace dans Hyde Park. D'ailleurs, Fred va lancer une pétition pour que soient importés les Magnum chocolat avec des petits bouts de biscuit croquant sur l'extérieur. On compte sur vous pour signer et militer !

Hyde Park est vraiment chouette, on comprend pourquoi il y a autant de mariés qui viennent y tourner leur clip de mariage et faire leurs photos. D'ailleurs, on a pas résister, on a encore mitrailler les couples, et on s'est même payer le culot d'aller demander sa carte au caméraman.

On retournera très bientôt à Sydney pour voir l'opéra que nous n'avons pas encore approcher, et pour traverser le fameux pont juste à coté. Mais pour le moment, on est rincés, on rentre chez Jim et Anu, qui nous ont préparé un super repas. Une sorte de poulet coco aux épices, avec en prime un long poil brin et frisé dans l'assiette d'Anne-Cath. Quant on vous dit que les voyages s'acharnent à la faire rentrer ;D

samedi 14 janvier 2012

Crêpes, bobos et grosses frayeurs


Aujourd'hui, le fils de Jim, notre hôte, vient manger avec sa femme et ses deux enfants, et c'est de la folie ! On va manger des "crep's", parce que les Australiens, ils sont fans des "crep's". Mais du genre complètement accrocs aux "crep's", surtout si elles sont faites avec de la "betchameul".
Le couple de français qui est avec nous dans la famille a déjà cuisiné des ficelles picardes, et Jim, Anu et la famille de son fils Christian en sont tombés raides dingues.

Avant ça, on doit cuisiner les tomates cueillies l'avant veille pour les mettre au congélateur. La cocote restera toute la journée sur le réchaud à gaz sur la terrasse. Bilan: Des tomates toujours aussi pleines de jus et 4 bombonnes de gaz de camping foutues à la poubelle. Échec.

L'après midi, Jim nous conseille d'aller faire un circuit de promenade qui longe la rivière derrière chez lui, ça ne nous a pris qu'une petite heure mais on aura vu de jolis coin et un premier aperçu du traumatisme que vous tous en France avaient fait subir à la pauvre ankat: Au moindre bruit, à la moindre mouche, elle sursaute et hurle en croyant avoir à faire à une araignée suceuse de sang ou autre serpent mortel. :D

Retour à la maison et préparation du diner. Et là, c'est le drame.
En épluchant une pomme, Ankat se cisaille la moitié de l'ongle du pouce gauche... Pas de bol, il fallait utiliser l'économe ultra tranchant dans le sens inverse de celui français. On apprend tout doucement qu'ici tout fonctionne à l'envers...
Heureusement, Anu est médecin et après quelques piqures anesthésiantes, elle ôtera le bout d'ongle qui pendouille et emballera le membre blessé dans du sparadrap.

Le soir, le repas est vraiment cool, l'ambiance agréable, et on goute au vin rouge Australien pour la première fois.

vendredi 13 janvier 2012

Premier Jour de Labeur




La nuit n'a pas été de tout repos. Déjà, parce qu'à cause du décalage horaire, on a pas vraiment conscience que c'est la nuit. Et puis, notre chambre étant située un peu à l’extérieur de la maison, sur la terrasse, on entend tout un tas de bruits de bestioles qu'on a pas l'habitude d'entendre, et qu'on arrive pas à identifier. Du coup, c'est un peu la flippe au moindre caquetement...
Surtout, le soleil se lève super tôt, et vers 6h la lumière est suffisamment forte pour vous empêcher de roupiller.

Ce matin, on a eu notre première "mission" de la part de notre hôte, Jim, qui est quelques jours en convalescence à la maison à la suite d'une chirurgie esthétique. Notre job du jour consiste à ceuilir des tomates, trier les rouges et les vertes et enfin d'arracher les plants.
Les tomates rouges seront réduites à feu doux dans une cocote puis congéler dans le but de faire des sauces, et les vertes seront réduites en compote bizarre dont le nom nous échappe pour l'instant.
Nous devons bosser environ 4h par jour en échange du gite et du couvert, mais comme dit Jim "No Worries, just relax."  Le jardin est assez vaste, bien qu'un peu bordélique. Ici les tomates poussent dans tous les sens, par dessous les courgettes, les citrouilles et les pommes de terre sont paumées au milieu de tout ça. Du coup, c'est pas évident pour nous de retrouver ce qu'on cherche. Mais le boulot a bien avancé. Il y a aussi des poules, pour avoir des œufs frais le matin, et des ruches qui produisent du miel super bon.

On fait une pause au bout de 2h histoire d'éviter la grosse chaleur du midi, et c'est pendant ce laps de temps
que sont arrivés les deux autres français qui dorment pour une semaine chez Jim et Anu. Le truc marrant, c'est qu'à 22000km de la maison, il s'est révélé que ce couple habite Beauvais et qu'ils ont fait leurs études dans le même IUT que Fred. Bref, rencontrer des têtes connues à l'autre bout du monde confirme bien l'adage "le monde est petit".

L'après midi, c'est ramassage de pomme de terre, et l'occasion de croiser notre premier serpent. Enfin bon, Jim nous soutient qu'il s'agit d'un ver de terre, mais de cette taille, on nous la fait pas. Nous sommes allés nous promener un peu dans les environs après, et on a pu faire nos premières courses en supermarché. De l'anti moustique, un litre de crème solaire (Ici le soleil ne déconne pas, alors les Australiens emploient les grands moyens.) et ce genre de trucs.

Petit repas pépère le soir, dans le jardin, autour de bruschettas aux tomates fraiches, de purée faite des patates cueillies la journée, et de Schnuzle. Sous ce terme à consonance teuton se cache en faite de simples escalopes de dinde panées, mais cuites dans 3cm d'huile et généreusement saupoudrées de parmesan. Super diététique quand on sait qu'Anu nous en avait préparé plus de 5 chacun...

Un petit thé, et au lit, car demain on aimerait ne pas se lever trop tard et profiter de bosser avant la grosse chaleur.

jeudi 12 janvier 2012

We are in Oz !

 

Et crac, en moins de temps qu'il n'en faut pour faire prononcer "apopathodiaphulatophobie" à un bègue, on est arrivés à Sydney. Parce qu'on aime les chiffres, le trajet Paris-Sydney, c'est 22h de vol, 1 escale de 3h à Singapour, 6 films regardés, 7 plateaux repas engloutis, 3 bébés énervés qui hurlent à la mort, 500gr de M&M's dévorés et 10 files d'attente dignes de d'eurodisney à la douane Australienne.
Pour les détails, laissez nous vous raconter rapidement comment ça s'est passé.

Mardi 10 - 6:00.
On se lève la tête un peu en vrac chez notre hôte de la nuit, avec l'impression de pas avoir vu l'heure du départ arriver. Direction Gare du Nord à 7:00 pour choper un rer B jusque Charles de Gaule, où l'enregistrement des bagages commence vers 8h30. Bon, on a déjà procédé au check-in en ligne, donc pas de panique, et pas de mauvaise surprise, puisque qu'on a bien les sièges situés dans l'allée centrale, dans une rangée du milieu vide, repérée sur le plan au moment de choisir. Pouvoir s'affaler de tout son long sur 4 sièges, ça n'a pas de prix!

Mardi 10 - 9:40.
C'est le moment de dire au revoir à Maurice qui nous a accompagné gentiment et nous a offert le petit dej'. On se rend compte du nombre impressionnant de jeunes qui partent pour la même destination en comptant les litres de larmes versées par les parents dans le hall de l'aéroport. Marrant.

Mardi 10 - 11:00.
A l'heure, le Boeing A380 quitte la piste de décollage et nous voilà partis en direction de Singapour! Autant dire que la qualité du service n'a rien à voir avec tout ce qu'on a déjà pu connaitre dans nos précédents voyage. Singapour Airlines, c'est la classe américaine par les orientaux. Des encas super bons, un personnel de bord vachement attentionné et un écran incrusté dans le siège de devant qui permet de mater des films, séries et de jouer à des petits jeux un peu pourris mais marrant quand même. Fred a même fini le clone de doom dans lequel on peut pas marcher sur le coté.

Mercredi 11 - 6:15 Heure de Singapour
Ça y est, on atterrit à Singapour et on sait déjà qu'on va devoir tuer le temps pendant 2h. On a pas forcément le temps de sortir visiter la ville donc on reste au sein de l'aéroport, à bouquiner et à surfer sur le net.

Mercredi 11 - 9:40 Heure de Singapour
On décolle cette fois-ci dans un modèle d'avion vachement plus petit. Moins de place pour les jambes, l'écran du siège de devant est un peu naze et la place qu'on a n'est pas du tout avantageuse... On essaye quand même de somnoler malgré tout, Fred devant Sunset Boulevard, et Anne-Cath devant un navet avec Brad Pitt. Le personnel est un peu relou, les plats beaucoup moins bons. On apprécie l'effort du Boeuf pimenté pour le petit dej accompagné de café.

Mercredi 11 - 20:45 Heure de Sydney
On atterrit enfin à Sydney, et avant de récupérer les bagages, il faut faire la queue pendant trois quart d'heure dans une file d'attente digne d'Eurodisney. Une fois les sacs chargés au dos, on s'engouffre dans le métro de Sydney, qui s'avèrera hors de prix lorsqu'on le prend à l'aéroport: 32 Dollars Australiens (26€ environ) pour quelques malheureuses stations... Arrivés à la sortie de la gare de Riverwood, Anu, notre hôte à Sydney nous récupère en voiture. La vache, il est déjà presque 23h, et on a à peine le temps de faire le tour de la maison et de rencontrer Jim qu'elle file déjà au lit. Le temps de prendre une douche, et de rassurer la famille par un petit SMS et un appel Skype, et nous tombons aussi dans les bras de morphée.

Un petit lien pour voir les photos, que je n'arrive pas à intégrer en galerie pour le moment.
https://plus.google.com/photos/111275153608508283071/albums/5696581787921966673?authkey=CMSvv4Kpr9vAPQ

Demain, première journée de boulot pour Jim et Anu, nos hôtes, et premières impressions de jour sur la banlieue de Sydney !

Ankat & Fred

jeudi 5 janvier 2012

Dernière Ligne Droite.


Ça y est. On y est. On est en Australie. Enfin presque.
Parce que même s'il nous restait quelques jours avant de décoller pour Sydney, on est déjà un peu partis. On a quitté la Picardie où nous étions pendant  une semaine suite à notre déménagement, et nous voilà de retour sur Paris, pour dire au revoir aux amis et faire la fête une dernière fois. Plusieurs fois même.

On est un peu comme des SDF, avec nos deux sacs à dos, qui contiennent toutes nos affaires pour les huit prochains mois. Et ça fait trois jours que ça dure, trois jours pendant lesquels on a vécu à 100 à l'heure, entre concerts, restaus, projections de notre dernier clip, rencards de potes, virées dans Paris, on a pas vu le temps passer.



Et là, on est en train de siroter le dernier digestif Français avant de s'endormir pour notre dernière nuit Française sur le dernier canapé Francais avec nos derniers potes Français avant le départ...

Demain, 11h, on décollera pour notre rendez-vous avec les kangourous, qu'on a pas le moins du monde envie de manquer...

A très bientôt, pour nos premières impressions sur Sydney !

Ankat & Fred.