mercredi 16 mai 2012

Byron Bay: premiers émois sur la côte Est

 

Ça y est, on a enfilé les sacs à dos et Anu nous a déposé à la gare pour nous rendre à la gare routière de Sydney où notre bus décolle dans quelques heures. On profite du temps sur Sydney pour faire un tour rapide au marché de Paddy, le temple des bidules chinois à bas prix. Parce que sur la route il va nous falloir une montre pour ne pas avoir à laisser le téléphone allumé 24/24h et risquer de ne plus avoir de batterie au moment opportun. On opte donc pour superbe ballon de foot porte clef à 5 dollars. Trop top.

La compagnie de bus qu'on a choisi, PREMIERS, est étrangement peu connue des backpackers, qui lui préfèrent la plus connue Greyhound. Pourquoi, on ne sait pas trop, car le trajet est moins cher et propose grosso modo les mêmes prestations.
Petit diner dans un restau viêt et on monte dans le bus, solidement équipés de nos duvets pour les 14h de bus à venir.

Finalement, on ne verra pas trop le temps passé, car malgré quelques arrêts en pleine nuit au milieu de nulle part, on aura pu dormir une grosse partie du trajet. On débarque à Byron Bay à 8h30 du matin et on commence par chercher où planter la tente ce soir. Deux options: le camping sauvage au risque de se faire réveiller en pleine nuit par la police (il est interdit de camper dans les parcs nationaux hors des sites payants), ou alors de chercher un camping pas trop cher.

On se dit que le mieux à faire c'est de laisser les sacs à l'office du tourisme et de visiter le phare de la ville, en espérant trouver un coin peinard pour la nuit au passage. La marche est longue, quelque 6km, mais la vue en vaut la peine. On arrive au sommet du mont pour voir ce superbe phare de 1801, le plus puissant d’Australie et surtout le plus à l'est du pays.

On revient tranquillou en ville par un sentier sacrement escarpe où on tombe sur un portefeuille contenant pas mal d'argent en liquide. On jette un œil à gauche, un œil à droite, et on se demande ce qu'on en fait... Finalement, on rencontre un kilomètre plus loin la petite dame ayant égaré l'objet, à qui on le remet avec tout son contenu. Que voulez vous, on est honnêtes! Espérons que cela paiera à l'avenir.

Retour donc à l'office du tourisme où la dame nous indique un camping pas très loin faisant une promo, 12,5 dollars par jours et par personne. En plus, c'est une "easy walk" (une marche aisée) pour s'y rendre qu'elle nous dit. Parfait, on ira donc la bas!

En fait, une easy walk, dans la tête de la nana de l'office du tourisme, c'est 4 bornes sous le caniar avec 25kg de matériel sur le dos chacun. Nous, on trouve que ça ressemble plus à un entraînement de la légion qu'à une easy walk non?

Bref, après presque une heure et quart, on arrive sur place et on peut enfin se poser. L'avantage c'est qu'une fois la tente montée, elle l'est pour les trois prochains jours et qu'on peut laisser nos affaires ici pour se promener. Le repas du soir est économique: des gâteaux aperos et deux tartines de rillettes de thon, parce qu'on surveille d'avantage notre budget que notre ligne.


Notre première nuit nous a permis de mettre à l'épreuve les duvets qu'on trimballe depuis le début, dans les conditions de nuit d'automne en plein air: il fait à peine 12°c dehors quand le soleil se couche, et on est bien contents finalement d'avoir emporter ces duvets costauds pour nous tenir au chaud!

Le lendemain, on décide de profiter de la ville et de ces immenses plages de sable blanc. Ici, la vie est vraiment à la cool, les surfeurs se promènent pied nus dans la ville et de vieux hippies trainent les rues. Mais, rassurez vous, le tout a bien été récupéré par la société de consommation: les enseignes de marque de surf, les restaurants de luxe et autres boutiques à touristes ont submergé cette charmante bourgade.

On passe les deux jours suivants affalés sur la plage, sous un superbe ciel bleu à simplement profiter du temps. On avait pas encore fait ça depuis le début de notre aventure et ça fait un bien fou. La, on a enfin le sentiment d'être en vacances :-)

 A 10h15, on grimpe dans le bus qui nous emmène vers notre prochaine étape: Brisbane !

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