samedi 14 avril 2012

Comme à la maison

 

Alors que Jim et Anu doivent décoller dans quelques heures, on se fait un petit dej' tranquillement sur la terrasse. Anu nous dit qu'elle nous montrera ce que nous devons faire dans la matinée avant de partir pour l'aéroport. Pas de quoi se presser, nous on lave la voiture en prévision de la vente.

Et puis, d'un coup, c'est la panique. Branle bas de combat ! Jim court dans tous les sens, Anu hurle dans la maison, on comprend pas trop ce qui se passe. Ils arrivent comme des malades chargés de leurs valises, en se prenant la tête: "Puisque je te dis que l'avion est à 13h05!!!" "Mais arrête de dire n'importe quoi, c'est 15h05!" Et ainsi de suite. En moins de dix minutes, ils sont partis, sans qu'on ait le temps de leur demander comment s'occuper de la maison. Si vraiment l'avion est à 13h05, ils ont moins de 25minutes pour aller à l'aéroport, enregistrer les bagages, passer la douane et monter dans l'avion... Mission impossible.

C'est donc sans surprise qu'ils reviennent deux heures plus tard, avec des billets pour l'avion du lendemain... Ils ont donc bel et bien manqués celui de 13h05. Au moins, on aura le temps de nous montrer qu'on doit juste nourrir les chook-chooks (les poules comme on dit dans l'argot Australien), ramasser les œufs le matin, arroser le jardin de temps en temps, cueillir les légumes et nourrir les chiens. C'est tout.

Le lendemain, pas de faux départ, Jim et Anu sont cette fois bels et bien à l'heure, ils chopent leur avion pour Los Angeles et nous voilà seuls. Enfin, quand on dit seuls, c'est une expression: Finalement, leur idiot de fils est de retour, celui là même qui avait été plus ou moins mis à la porte au mois de Janvier. Il faut savoir que Daniel, le fils en question, a 28ans comme nous, qu'il n'a jamais travaillé de sa vie, et que sa mère lui donne 1000dollars d'argent de poche par mois pour ses sorties et dépenses persos. Alors quand en plus de ça, il ne prend même pas la peine de s'assoir à table avec nous, qu'il se contente de remplir son assiette pour manger dans sa chambre et nous ramener sa vaisselle sale, vous comprenez qu'on aime pas trop ce lascar.
En plus de Daniel, Yvonne, une des Allemandes du mois de Janvier est également présente, et ne quittera la maison que le 26 Avril en direction de la Nouvelle Zélande. Alors, on a beau être conscient que Jim ne savait pas que les deux seraient présents, mais on se demande un peu pourquoi il a fait appel à nous si tôt si quelqu'un était également présent dans la maison.

Enfin, on va pas se plaindre, on est logé, presque nourris (dans la limite de ce qu'il reste au congel et dans les placards) et blanchis gratuitement. Donc, on en profite quand même pour bouger un peu.

Elvis nous fait des siennes depuis que nous sommes arrivés à Sydney, comme s'il sentait qu'on avait mis sa peau à vendre sur le site d'annonce Gumtree... Un jour, la batterie tombe à plat alors qu'on est parti voir un ami de Jim pour un éventuel boulot, le lendemain on tombe à court de liquide de direction assistée, bref, on sent qu'il n'est pas content. Mais, on ne perd pas espoir, car ce Mardi, des nénettes viennent pour visiter la voiture. Elles sont emballées, et après un rapide tour du véhicule lancent les négociations. Elles en veulent plus de la moitié du prix qu'on en demande. Bref, c'est pas sérieux, et on leur dit de faire une nouvelle proposition ce soir par sms. Après quelques échanges, on arrive à en tirer 3000 dollars, ce qui fait qu'on aura au final perdu que les frais de réparations dessus, et qu'on aura récupéré le prix d'achat plus l'équipement. Pas mécontents nous sommes, une fois qu'on a les billets en poche le lendemain.

La bonne humeur est vite atténuée par un coup de fil des deux filles deux heures plus tard: La voiture refuse de démarrer, la batterie est à plat... Foutu Elvis, jamais tu nous lâcheras ! Finalement, Fred les embobine et leur dit de tenter de démarrer avec des câbles. Comme elles ne rappellent pas après, on en conclu que "pas de nouvelles, bonne nouvelle".

Le soir, on décide de fêter ça à la projection d'un documentaire sur le célèbre tatoueur des années 40-50, Sailor Jerry. Notre pote Pat Cappoci, le chanteur de Katoomba qui joue aussi ce soir, nous a mis sur la liste et on se dit que ça devrait être une bonne soirée. On était loin d'imaginer à quel point ! Car Sailor Jerry est désormais aussi une marque de Rhum épicé, qui sponsorise cette soirée. Donc, ce soir, c'est Rhum à volonté et hot dogs à volonté, concert rockabilly, tatoueurs traditionnels, concours de bras de fer et autres réjouissances, le tout pour pas un rond ! Petite dédicasse à momo, qui aurait sans doute apprécié pouvoir se jeter des ti-punch à l'oeil toute la soirée.
La soirée est géniale, on rencontre encore un tas de personnes extra, et on se félicite d'avoir pensé à prévenir Pat à l'avance qui nous a permis d'entrer dans cette soirée privée.

Le reste de la semaine se déroule sans accrocs, Fred bosse la journée sur le projet de site web du pote de la famille de Mildura, il devrait toucher la moitié du paiement dans quelques semaines et cela nous permettra de remonter un peu les finances.

2 commentaires:

  1. Salut,

    ça fait plaisir, j'espere que vous en avez bu plus d'un. Vous me connaissez.
    Bon, allez tout se passe bien, mets lui en jeune homme un petit piment lol.
    A bienôt pour vos nouvelles aventures rockdonneurs.
    Un ami qui vous du bien

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  2. Salut,

    Désolé j'ai fait pleins de fautes.
    BYE
    Un Ami qui vous veut du bien

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