mardi 7 août 2012

Au revoir Sydney, il faut rentrer !

 

Pour ceux qui ne le savent pas encore, notre trip touche à sa fin.Alors, normalment, il nous restait encore un mois avant de rentrer en France. Mais, notre compte en banque en a décidé autrement. Nous écourtons donc nos loooongues vacances et rentrons plus tôt que prévu, le 10 Aout. Parce que l'australie a beau être magique, rester simplement pour rester, il n'y a pas vraiment d’intérêt. On voit déjà certains de nos potes tout excités à l'idée de nous revoir, mais ne nous affolons pas, n'ayant ni job ni argent, nous ne serons pas de retour sur Paris avant le mois de Septembre dans le meilleur des cas.
Pour ceux qui s'inquiètent de notre moral, rassurez-vous, tout va bien et on a la pêche ! Nous ne regrettons rien et avons vécu une magnifique aventure ici au pays des koalas levant, qui s'est révélé être une super expérience de 7 mois tout de même ! Ce fut un voyage très enrichissant, qui au delà de l'aspect simplement touristique, nous aura énormément appris sur nous même. La preuve, Anne Cath s'est découvert un amour incommensurable pour les chiens!

Cette dernière semaine en Australie aura été riche en émotions. Jim est tellement déçu qu'on parte qu'il trouve tous les prétextes imaginables pour nous faire rester. Et n'importe qu'elle sujet de conversation devient pour lui un prétexte pour nous dire qu'on va vraiment vraiment lui manquer.
Ils nous ont donc emmenés visiter la maison de Christian, le fils d'Anu. Une énorme batisse sur un terrain de 5 hectares, avec des lamas, une piste de karting, un étang, des poules, etc... On en a profité pour faire une randonnée dans le bush, pour se rendre à une superbe cascade où il est possible de se baigner l'été.
Le vendredi, Jim et Anu nous ont ensuite invité au restau pour nous dire un dernier au revoir... Snif...

On est donc cette semaine passé une dernière fois sur la chaise du tatoueur, histoire de terminer notre souvenir. On est également partis nous promener dans Sydney, pour graver dans nos mémoires les images du harbour bridge, de l'opéra, des rues et de l'ambiance de la ville. C'est terrible de se dire que c'est la dernière fois où on verra tout ça...

Donc, quand vous lirez ces lignes, nous serons déjà dans l'avion, voir dans la ville de notre prochaine étape: Singapour. On se voyait mal rentrer comme ça, donc on a pris un hôtel dans cette ville et on va profiter d'une escale de 4 jours pour visiter et flâner au bord de la piscine.

dimanche 5 août 2012

Vacances en Italie en plein Melbourne

 

Vous vous demandiez bien ce qu'on retournait faire à melbourne hein? Et bien c'est tout con: on a pris un vol Sydney-melbourne juste pour faire une surprise à nos amis italiens rencontrés à Mildura au mois de mars. Ces derniers sont venus rendre visite à leur fils Joseph, qui était de mèche avec nous et est venu nous chercher à l'aéroport. On débarque donc à une heure du mat' chez le fils, qui leur demande sur la route de l'aéroport à chez lui de se réveiller et d'enfiler un truc.
Rosa et joe sont super émus de nous voir arriver alors qu'ils s'attendaient à ne plus jamais nous voir en chair et en os. Car on prépare notre coup depuis quelques semaines et chaque fois qu'on les a au téléphone, on se plaint de ne pas avoir les moyens de revenir les voir avant notre départ en France. Le truc qui a tout change, c'est qu'anne Cath a trouvé des billets d'avion extrêmement bas sur un site français. On a sauté sur l'occasion!!!

On passe donc une partie de la semaine avec eux à se goinfrer de spécialités italienne, que rosa cuisine incroyablement bien, ou dans des restau où ils nous emmènent. Ça fait terriblement de bien de voir ces gens qu'on apprécie énormément!

Le jeudi, ils doivent retourner en traînant les pieds à Mildura pour le boulot, on se retrouve donc seuls avec le fils.
On profite des journées pendant que celui-ci travaillé pour visiter certains quartiers qu'on avait pas eu l'occasion de voir, comme Fitzroy et ses ribambelles de boutiques retros et vintage. Le samedi soir, joseph nous emmène dans le centre pour passer la soirée dans une sorte de boite, où on découvre que l'ambiance est radicalement différente d'en france: on commence par scanner votre carte d'identité à l'entrée, et à l'intérieur, pas question de vous balancer les titres du moment par un quelconque dj. Non, ici, c'est un groupe qui reprend les titres du moment, comme black eyed peas ou encore fun. Ça reste de la pop sans saveur, mais au moins le plaisir du live ajoute un plus. Et avec quelques bières derrière la cravate on
enflamme le dancefloor! On rentre sur le coup des 3h, apres avoir découvert les taxis de Melbourne qui refusent de nous prendre sous prétexte que la course est trop courte... C'est illégal mais tous le font. Ah, et on se doit de faire un parenthèse sur les nenettes australiennes qui sortent le samedi soir: Elles sont vetues tellement légèrement que l'étape suivante sur leur façon de se saper pour sortir serait de se balader en bikini dans les rues. Peut importe que ce soit l'hiver, ici elles sont toutes en micro jupe et dos nu... Le truc inimaginable en France si ces dernières tiennent à leur vie!



Bref, après trois heures de sommeil on se lève difficilement pour prendre l'avion du retour, direction Sydney!


mercredi 25 juillet 2012

Manly, Coeurs à vifs


Suite de notre mois passé en Juillet chez Jim & Anu dans la banlieue de Sydney. Les journées n'ont rien de particulièrement trépidantes, puisqu'on passe la plupart d'entre elles à la fabrique de shampoing de Jimbo.

Habituellement, on s'y tourne les pouces dans la bonne humeur, entre vidéos youtube et blagounettes avec le patron. Mais cette fois-ci, c'est différent: Jim a une grosse commande de shampooing et d'après-shampooing à honorer, et comme à son habitude, il s'y prend au dernier moment, et il faut cravacher sévèrement pour pouvoir tout finir dans les temps. Vous vous souvenez peut-être qu'il est aussi à la tête d'un business de machines à remplir des flacons ? On utilise donc celles-ci pour mettre en bouteille les shampooings qu'il fabrique, façon chaine de production. Anne-Cath place une bouteille sous le bec de la machine, appuie du pied sur le déclencheur, PSHIIIT, 250ml dans le flacon que Fred récupère, ferme avec le bouchon et pose sur le tapis roulant. Tapis sur lequel les bouteilles sont marquées du numéro de série (pour être en accord avec la législation européenne, ici les Australiens s'en foutent). Une fois le bout de chaine remplit, on met tout ça en carton et PAN! sur a palette. On a du faire plus de 10 000 bouteilles en quelques jours, et le soir on était un peu comme Chaplin dans "les temps modernes": Anne-Cath tapait du pied sans raison et Fred vissait un peu tout et n'importe quoi. Le bon coté des choses, c'est qu'on peut avoir des days off plus souvent, puisqu'on bosse le double du temps qu'on est censé.

Pendant ces jours de repos, on en profite pour continuer à se balader dans les environs, et voir les trucs qu'on a pas encore eu l'occasion de visiter. C'est ainsi qu'on a pu voir la plage de Manly, l'une des plus célèbres de Sydney. Mais pour nous, frenchies lycéens dans les années 90, c'est surtout le lieu de tournage de la fameuse série TV "Hartley Coeurs à Vifs". Notre objectif, c'était bien entendu de pouvoir voir le lycée où était tournée cette série. Malheureusement, les deux écoles ayant servies de plateau ont été rasé dans les années précédentes dans le cadre d'un plan de rénovation du quartier. Certes, il reste toujours les bords de plages mais honnêtement, on se souvient pas assez des épisodes pour reconnaitre les lieux avec exactitude.

La journée commence ainsi par une traversée en Ferry jusqu'au port de Manly. On jette un coup d’œil à la plage principale, blindée de monde en ce dimanche d'hiver ensoleillé.  On s'engage ensuite dans une bonne balade de 10km en bord de mer où on traverse le parc National du port de Sydney. Vraiment chouette, mais crevant. On rentre lessivés à la maison après la tombée de la nuit.

Le lendemain, on passe une nouvelle fois la journée à l'usine de shampooing de Jim, mais Anu nous demande d'être ponctuel le soir pour le retour, car Christian, le fils de celle-ci, vient manger avec sa femme et ses enfants. Ok, on rentre donc à l'heure, pas question de faire attendre le colonel. Au moment de rentrer dans la maison, "SURPRIIISE ! HAPPY BIRTHDAY Anna !". Christian se rue sur nous, nous colle des chapeaux sur la tête, et les enfants éclatent des bombes à serpentins sur Anne-Cath. Celle-ci ne s'attendait pas du tout à ce qu'on lui fête son anniv' la veille, et Fred doit également avouer qu'il n'avait rien vu venir. Anu a passé la journée dans la cuisine pour nous concocter un bon repas et un gâteau au chocolat à tomber par terre ! L'ambiance est super, on se marre bien, et ça fait sacrément plaisir de fêter ça aussi loin de la famille.

Le lendemain, on prend un jour de repos malgré le fait qu'Anu ait cherché à nous réquisitionner pour bosser dans le jardin. On se prépare donc et on chope un ferry en direction de Luna Park, où Fred espérait prendre quelques photos de la reine du jour. Manque de bol, le parc est fermé le mercredi et on se rabat donc sur les quais pour profiter du soleil de cette superbe journée. On fait le chemin du retour à pied, en traversant le fameux Harbour Bridge. A milieu de celui-ci, on s'arrête et Fred sort de son sac un cadenas qu'il a fait gravé pour l'occasion. Anne-Cath l'accroche au grillage et on jette la clef dans le port, en espérant revenir un jour ici et retrouver ce souvenir qu'on laisse à la ville de Sydney. On se pose ensuite de l'autre coté du pont, et on débouche une petit bouteille de "champagne" qu'on déguste à même les verres en plastiques. Trop glamour. Le soir, on trouve un petit pub pour se prendre un repas simple, mais pas pour autant abordable: Ici, à Sydney, tout est cher, notamment les sorties et les restau. Et puis, il faut savoir que les Australiens ne sont pas vraiment portés desserts, et qu'on devra attendre d'être à la maison pour souffler les bougies, car le restau où nous sommes allés ne propose aucun gâteau...

On finira la semaine à la fabrique pour aider Jimbo, et le samedi, nous décollons en direction de Melbourne! Vous saurez pourquoi on retourne là-bas dans notre prochain post!

vendredi 20 juillet 2012

Cairns, second round, et retour sur Sydney

 

Ok, on plaide coupables. On écrit plus rien depuis deux trois semaines, on vous oublie, on vous laisse tomber, bref, nous sommes des monstres. Désolé.
On va essayer de vous faire un petit résumé de ce qui s'est passé pendant tout ce temps, mais accrochez-vous, va y avoir de la lecture !

Commençons donc par notre deuxième semaine sur Cairns. On était censés la passer avec une autre famille d'hôtes, dans un centre de formation massage pour massage thai, ou hindoux, ou bien Raiki. Bref un truc de massage asiatique. La femme nous avait contacté car elle recherche de l'aide poires réaliser une vidéo présentant son activité. Autant dire que c'était un travail tailler sur mesure pour nous qui dans le cadre de notre asso en france réalisons des courts métrages et des clips. Toutefois, le jour du départ de chez Kathy, on a préféré appeler notre future hôte pour décliner son offre: Kathy ne va pas avoir de personnes pour l'aider avant une semaine et on a mal au coeur de la laisser toute seule ainsi avec ses problèmes de dos qui l'empêche de se déplacer correctement. Parce que même si Kathy a des côtés un peu chiants ( le fait de mettre ses doigts dans la nourriture sans arrêt est un exemple parmi tant d'autres), on s'est vraiment liés d'amitié avec elle.

La deuxième semaine, on la passe donc à nouveau chez elle, où on ne travaille pas des masses, où on joue au billard et où ne fait pas grand chose non plus de nos journées. On ne sort plus trop sur Cairns car on commence à compter nos sous, et le transport n'est pas donné. Vous vous demandez surement à ce moment de la lecture "Mais pourquoi comptent-ils leurs sous ces idiots, Fred a fait un site web en Avril, il devrait avoir touché son salaire !" Merci à vous d'utiliser le conditionnel, car Fred n'a touché aucun salaire pour ce boulot. En fait, il n'en touchera même jamais, car le type qui l'avait engagé pour bosser sur ce projet s'est ravisé, et a décidé que finalement, non, c'était pas une bonne idée ce site web. Du coup, on est passablement énervé envers ce mec, et on se retrouve un peu sans le sou, car on comptait un peu sur cette somme pour profiter de la fin du voyage et avoir un petit pécule pour notre retour chez les mangeurs de grenouilles...

Bref, arrêtons de nous faire plaindre, parce qu'on vit quand même de chouettes moments ici. Samedi soir, nous sommes allés en ville pour une soirée "roller retro", où on chausse les rollers dans une ambiance 60's et 70's sur une piste aménagée. Enfin, ça, c'était sur le papier. Kathy s'est gentillement proposée de nous déposer en ville, et nous a annoncé qu'elle se ferait une petite sortie au casino pendant ce temps. Dommage, ça nous aurait bien botté aussi le casino. On débarque donc dans la piste indoor, et on découvre alors que nous sommes les seules personnes âgées de plus de 15ans sur celle-ci. Il s'agit en réalité d'une soirée familiale à laquelle les parents déposent leurs mioches pour être peinards le samedi soir... Un peu dégoutés, on en profite quand même pour amélioré nos incroyables compétences en roller quad, et pour participer à des jeux palpitants avec les gamins, tels un "épervier" ou une chasse aux roues sur la piste. Rassurez-vous, on laisse les autres gagner, on voudrait pas non plus passer pour des bourreaux d'enfants.

Nous sommes aussi allés jeter un œil sur une journée au jardin botanique de Cairns. On trouvait que la ville était moche et morne, heureusement, ce parc améliore un peu l'image qu'on a de celle-ci. On y a vu de superbes plantes et arbres tropicaux, et une serre remplie de plantes carnivores. Drôlement cool. Dans le sac, des sandwichs préparés le matin nous permettent de nous taper un petit pique-nique le midi, même si le marché artisanal local nous fait sévèrement de l’œil avec toutes ces spécialités culinaires. On résiste à la tentation de dépenser les dollars qui nous restent... L'après midi, on continue à se balader dans la foret tropicale qui borde le jardin, et on pousse jusqu'au sommet du mont proche de la ville et dont on a oublié puisqu'on écrit le blog beaucoup trop tard. Ça nous apprendra. L'ascension du mont est une petite randonnée quelques kilomètres et de plusieurs centaines de marches, et on est halluciné de voir des joggeurs passé devant nous à plusieurs reprises, en s'entrainant à faire le tour du mont le plus rapidement possible. Ils sont fous ces Australiens. On a déjà bien assez de mal à se motiver pour monter jusqu'en haut, on va pas non plus le faire plusieurs fois d'affilée ! Surtout que la vue au sommet, malgré ce que veut bien laisser croire le Lonely Planet, n'a rien de spectaculaire: Les arbres bouchent la vue sur la ville et le seul endroit dégagé ne laisse apparaitre que les pistes de décollage de l'aéroport. Passionnant. Le soir, retour chez Kathy en stop, ce qui nous aura permis de faire la connaissance d'un saxophoniste Australien dont les seuls notions de français se résument à répéter inlassablement la phrase suivante: "Bonjour monsieur. Savez-vous où se trouve Monsieur Robert Dupont? Oui, il est parti acheter du pain. Oh, merci beaucoup, pouvez-vous me dire l'heure? Bien entendu, il est bientôt l'heure de souper. Merci." La phrase n'était pas mot pour mot celle-là, mais vous avez saisi l'idée du dialogue appris par cœur à l'école des dizaines d'années avant par ce type, qu'il est capable de nous réciter des années après avec un accent quasiment impeccable.

Kathy, pour nous remercier de l'aider autant nous invite quelques jours plus tard à manger au restau, une sorte de buffet à volonté situé au casino où elle a l'habitude de se rendre. La nourriture n'est pas incroyable, mais c'est surtout pour nous l'occasion de passer un bon moment avec elle, et de papoter tellement longtemps qu'elle en vient à oublier qu'une femme de ménage l'attend devant sa porte d'entrée depuis plus d'une demie heure.

La date du départ est ainsi arrivée sans qu'on s'en rende compte, et malgré tout, on est un peu tristes de partir, comme à chaque fois qu'on a partagé de bon moments avec un hôte. Kathy nous dépose alors à l'aéroport de Cairns, en nous promettant de nous donner des nouvelles de temps en temps. Et c'est parti, on grimpe dans le zinc, direction Sydney et l'hiver dans l'état du New South Wales !

Atterrissage vers 17h le même jour à Sydney Domestic Airport, à partir duquel on marche jusqu'à la station de métro suivante sur la ligne de l'aéroport. Car à Sydney, c'est la grosse arnaque: Si vous montez ou descendez du train à l'une des deux stations de l'aéroport, le prix du billet triple tout simplement. On économise ainsi presque 15 dollars rien qu'en marchant une dizaine de minutes. Arrivés à Riverwood, la ville de Jim et Anu, le fils de cette dernière vient nous chercher à la gare en voiture. Christian, c'est son nom, est pilote de ligne, et il porte encore son uniforme, ce qui nous donne un peu l'impression d'être des ministres avec chauffeurs. La classe à l'Australienne.
Aujourd'hui, on le savait, c'est l'anniversaire de Jim. Mais on ne se doutait pas qu'il avait organisé une grosse fête et qu'on était comptés comme des invités à part entière, assis à coté du maitre de cérémonie, le grand Jimbo et ses 59 ans printemps. On passe une super soirée, et on sort l'ordinateur avec le son à fond pour faire la surprise qu'on prépare pour Jim depuis une semaine, à savoir danser la chorégraphie du groupe LMFAO dont Jim est un fan invétéré. C'était pas gagné pour Fred, qui a tendance à mélanger ses deux pieds gauches, mais on a pas trop mal assuré, et l'essentiel était là: Jim était super touché qu'on ait fait l'effort d'apprendre cette choré qu'il aimerait tant maitriser.

Le lendemain, c'est moins marrant, on passe sur la planche du tatoueur qu'on avait rencontré en Avril. Le voilà notre souvenir d'Australie. Toby, l'artiste tatoueur, est un mec sacrément doué, qui a une très très bonne réputation ici à Sydney, et on a complètement craqué sur son style de dessin. Ceux qui nous verront au retour pourront voir le résultat de leurs propres yeux, d'ici là, on ne veut pas en montrer trop.

Le reste de la semaine, on se promène dans Sydney, chose qu'on avait pas eu trop l'occasion de faire au mois d'Avril, puisque Fred bossait sur son projet de site web fantôme. On refait un saut dans le jardin botanique, et on jette un coup d’œil à la maison du gouverneur qui malheureusement n'est ouverte au public que le Vendredi, Samedi et Dimanche. Par contre, la visite est gratuite donc on planifie d'y retourner dans les jours à venir.

On profite aussi d'être à Sydney pour sortir un peu dans le milieu Rock'n Roll, qui, il faut le reconnaitre, n'est pas vraiment très développé dans les autres villes australiennes. On se rend ainsi Mercredi au Rock Lily, un bar à ambiance situé dans un gigantesque casino, pour aller voir jouer notre pote Pat Capocci ainsi qu'un autre groupe. La soirée se termine par un numéro d'effeuillage burlesque et un looooong trajet en train pour rentrer chez Jim et Anu.

Voilà pour le moment les nouvelles Australiennes, restez branchés pour la suite des aventures de Juillet !

dimanche 24 juin 2012

Cairns, beurk. Great Bareer, wow.

 

 Lundi, nous partons donc de Townsville, aux alentours de 14h. Direction Mission Beach, à seulement 3 petites heures de là. Cette petite station balnéaire de même pas 4000 habitants est un point de départ pour visiter les îles qui se trouvent un peu plus loin sur le rivage, mais surtout un endroit où les backpackers viennent faire le plein en sensations fortes avec de la chute libre et autres sports extrèmes.

Nous, on est là juste pour une nuit, et à notre arrivée à 17h20, le soleil commence à décliner. On prépare donc un rapide repas sur une table de pique nique au bord de la plage, et on plante la tente un peu plus loin, sur la plage, à l'abri des regards. C'est toujours cool de dormir comme ça, on a un peu l'impression d'être dans l'émission Koh-Lanta, encore plus quand le ciel est dégagé et les étoiles apparentes comme ce soir.

Le lendemain matin, le soleil nous réveille en donnant droit sur la tente, il fait ultra chaud sous la toile et sous notre bâche de protection, on sort en 2-2 pour prendre une bonne bouffée d'air frais ! Ouf ! On passe le reste de la journée à ne rien faire au bord de la mer, puisque la ville finalement n'a pas grand chose à offrir en matière de tourisme. On ne peut pas se baigner, bien sur, puisque ici il faut se limiter aux zones surveillées par les secouristes et les filets anti-méduses, mais on glandouille quand même sur l'herbe jusqu'à l'heure du bus du soir.

Vers 19h, nous arrivons donc un peu en dessous de Cairns, à Gordonvale, où doit venir nous chercher notre hôte pour cette semaine. Elle s’appelle Kathy, elle a une bonne soixantaine d'année et se remet de sa séparation avec son mari Bob, avec qui elle a vécu pendant 35ans... On vous précise tout ça, parce que Kathy, elle est tellement traumatisée par ça qu'elle nous parle de bob à toutes les sauces. Et blablabla, Bob il aime le footy, blablabla, il fait super bien le barbeuc, blablabla Bob il est génial c'est un dieu vivant. Il faut savoir qu'ils sont restés bons amis, et que lorsqu'il vient la voir, elle s'accroche à lui et suit sa voiture jusqu'à la sortie de l'allée à son départ. Ensuite, elle fond en larmes dans sa chambre, et c'est pareil au moindre de ses coups de fils. On parle de ça en rigolant, parce que ça nous met dans une situation délicate, mais il y a un coté super triste à la voir ne pas réussir à vivre sans lui...

Bref, pour en venir à la ville de Cairns, c'est notre grosse déception du voyage. On avait tellement entendu parlé de celle-ci en bien, qu'en la visitant, on s'est rendu compte qu'elle n'était vraiment pas si cool que ça. Déjà, l'architecture des rues est vraiment quelconque et sans charme. Par rapport à toutes les chouettes villes qu'on a vu avant, Cairns fait un peu miteuse. Et puis, la "plage" n'en est pas une puisque la marée monte jusqu'à la digue et on ne peut pas se poser sur le sable. Malgré tout, on aurait pu se rabattre sur le lagoon qui fait la réputation de Cairns, si celui-ci n'était pas fermé pour rénovation pour les 4 semaines à venir. Du coup, on ne peut pas faire grand chose dans cette ville qui mise tout sur cette fameuse esplanade.

Pourtant, la météo est super bonne: Ciel bleu, 26°c, tout invite à plonger la tête la première dans une piscine. Mais bon, même le parc aquatique près de chez Kathy est fermé actuellement. Bah ouais, c'est l'hiver ici, et donc la basse saison.

Heureusement, Cairns, c'est la ville où on peut facilement partir en excursion pour plonger sur la barrière de corail. On a donc réservé pour une journée sur le récif extérieur, grace à Bob, qui nous a eu un prix chez la compagnie Magic Reef (140 dollars autraliens par personnes, pour les curieux). Et quelle journée ! Le matin, le départ était à 9h du port de Cairns, et il nous a fallu une heure et demie en catamaran à moteur pour nous rendre sur l'emplacement où nous sommes restés toute la journée. Il s'agit d'une petite plateforme installée là pour faciliter les activités nautiques.
Bien malins, nous sommes allés la veille louer un appareil numérique que l'on peut emmener sous l'eau (allez, les curieux, il nous a couté 45 dollars la journée), histoire de ne pas repartir sans souvenirs de la barrière de corail.

La première plongée avec les palmes tubas nous propulse dans le monde de Némo, avec de magnifiques coraux et poissons tout autour de nous. Finalement, avec les différentes activités proposées, les autres touristes sont éparpillés un peu partout sur la plateforme ou dans d'autres bateaux, et on se retrouve à plonger à 10 maximum en même temps, ce qui donne vraiment l'impression d'être seuls dans l'eau ! On traque les premières bébêtes pour faire des photos, on fait nos premiers ratés avec l'appareil, et au final on passe plus d'une heure et demie dans l'eau sans se rendre compte du temps qui passe.
Le midi, le repas est servi sur la plate-forme. C'était pas mal, même si on aurait aimé plus de produits de la mer. Ouais, le poulet au curry, ça fait pas trop ambiance "barrière de corail".

Seconde plongée l'aprem, et cette fois-ci, il y a encore plus de poiscailles dans l'eau. Peut-être attirés par les remous du matin ? Bref, là, on est carrément submergés par les trucs de toutes les couleurs et de toutes les tailles, qui viennent jusque dans nos mains pour réclamer un morceau à manger... Envoutant ! On barbotte on ne sait combien de temps encore une fois... On remonte ensuite sur le pont pour se sécher et juste avant le départ dans l'aprem, on décide de se séparer des combis de protection et de sauter en maillot dans l'eau pour être plus libres de nos mouvements. Bon, c'est vachement plus crevant car rien ne nous aide à rester à la surface, mais qu'est ce que c'est kiffant.

On rentre le soir, complètement lessivés, mais avec des images plein la tête (Les photos de l'appareil sous marin ne pourront être récupérées que le lendemain) !

Finalement, les autres jours chez Kathy n'ont rien de vraiment exceptionnels. On prépare les repas du soir, on lui file un coup de main dans le jardin et la maison, et voilà tout. Malgré tout, on apprécie d'être ici, et on change même nos plans concernant la seconde semaine sur Cairns: On annule avec la deuxième famille et on propose à Kathy de rester plus longtemps pour l'aider, le temps qu'arrivent ses prochains helpers.

 

Voilà, on vous met aussi quelques photos de la barrière de corail mais dites vous que celles-ci ne rendent pas justice à la beauté du lieu ! Il faut le voir pour le croire. C'est quelque chose qu'on entend souvent, mais cette fois-ci c'est encore plus vrai que d'habitude.

lundi 11 juin 2012

Townsville, enfin l'hiver, on commencait à avoir froid

 

Nous prenons donc le bus en direction de Townsville ce matin au départ de Mackay. Le temps n'est toujours pas super encourageant mais d'après les retours qu'on a eu de la météo, il semblerait que le ciel devrait se dégager en fin de semaine. On croise fort les doigts.

Arrivés à Townsville, on découvre notre hôte du moment, Joanne. C'est une femme d'une cinquantaine d'année, qui vit seule suite à son divorce, et qui est mère de trois filles vivant chez leur père. Elle a pour le moment l'air super gentille, mais très... calme. Et un peu lente aussi. A peine arrivés, elle nous propose de faire le tour de la ville rapidement avant qu'on aille déposer les affaires chez elle. On gare donc la voiture, et on part à la découverte de cette ville de quelques 160 000 habitants construite sur les bords de la Ross River et de l'océan. Elle a commencé à se développer le long des plages, mais bloquée par Castle Hill, une énorme colline de roche rouge, elle a dû se résoudre à poursuivre son développement le long de la rivière en amont. Ainsi, le centre névralgique s'est peu à peu déporté plus dans l'intérieur des terres.

Joanne nous fait donc visiter rapidement les points importants du bord de mer: La marina, les plages ainsi que la rockpool, une piscine naturelle d'eau de mer, sur laquelle on reviendra plus tard. On s’arrête également dans un parc pour jeter un oeil à une fete traditionnelle des iles Australiennes. C'est coloré, plein de musique et la bouffe à l'air MORTELLE. Mais on ne fait que passer en coup de vent, et on rentre ensuite chez Joanne, à 10 km de là.

La maison est sur deux niveaux, le rez de chaussée étant rien que pour nous, Joanne vivant à l'étage. Ici, toutes les maisons sont surélevées pour faire face aux inondations qui surviennent durant la saison des pluies. Le lendemain matin, Joanne nous propose de nous lever tôt, elle doit aller chercher une de ces filles chez son père pour la déposer au boulot, et voudrait en profiter pour nous emmener nous balader au bord du grand barage en amont de la rivière. Cool, mais nous on espérait un peu faire la grasse mat'. Ou tout du moins ne pas avoir à nous lever à 7h du mat. M'enfin, on fait l'effort de se lever et d'accompagner Joanne qui est emballer par la promenade. On emmène avec nous ses deux petits chiens, des saucisses sur pattes, Oscar et Rosette. Oui, elle a appelé un de ces chiens Rosette, sans savoir qu'en France c'est un saucisson qu'on mange en sandwich.

En nous baladant on aperçoit des Wallabies, des sortes de kagourous, mais avec les pattes avant super petites. Ils grouillent ici et se baladent de rocher en rocher, alors que des tortues d'eau douce viennent prendre le frais du matin sur la rive. L'après midi, on se rend à l'éco Fiesta, une fête dans un des parcs de la ville qui a pour but de sensibiliser les gens à l'éco responsabilité. Les australiens sont à fond dans l’environnement et le renouvelable et on sent vraiment l'engouement populaire au cours de ce rendez vous. On voit aussi quelques bestioles exotiques qu'un ranger vient exhiber pour avertir les gens des dangers que peuvent représenter ces espèces si on ne  réagit pas de la bonne façon avec.

Les jours suivants, on bosse un peu le matin, avec notamment la rénovation d'un buffet bas et d'un secrétaire, ainsi que le ponçage du plancher de sa terrasse. Et puis, l'après midi, on se rend à Riverway, un espace incroyable avec des lagoons à l'acces gratuit. Car oui, LE BEAU TEMPS EST DE RETOUR ! Ici, l'hiver a commencé le 1er Juin, mais on a l'impression d'être en plein été en France: Il fait 26°c l'après midi, ainsi qu'un énorme soleil noyé dans un ciel bleu. Superbe. Reste qu'on est super prudent par rapport aux rayons UV:
Ici, les indices sont vraiment vraiment élevés, et la journée, une exposition de 6 minutes peut suffire à vous filer un coup de soleil. Autant dire qu'on se badigeonne de crème constamment.

Vendredi, c'est l'occasion de faire un peu de sport: L’ascension du fameux mont Cattle Hill, qui représente un dénivelé de 450m sur 2 km, avec plus de 1700 marches à gravir. Ouch ! On en chie un peu, on a plus l'habitude de faire du cardio, mais une fois en haut, c'est magique: La vue à 360 sur les environs nous laisse sans voix, et on regrette pas du tout nos calories brulées.

Samedi, petite balade avec Joanne dans une fête Philipinoise ( Comment on appelle les habitants des Philippines ? Question à 100€) C'est marrant, mais c'est un peu le dawa: Le concours de Karaoké fait s'enchainer des participants plus mauvais les uns que les autres et la parade traditionnelle prend plus de 1h30 de retard. Bouh! Le soir, c'est l'anniversaire d'une des filles de Joanne, et on lui a fait un chouette gâteau au chocolat, décoré avec soin et gout par Fred. La pâtisserie Française au top niveau !

Et voilà, c'est dimanche, on va bientôt reprendre la route en direction du Nord. Townsville nous aura laissé une super chouette impression, la ville est vraiment agréable, tout y est adapté pour la balade et malgré ce que peut dire le Lonely Planet, ça vaut le coup de s’arrêter ici en montant vers le Nord !

vendredi 8 juin 2012

Sous la flotte, le moral coule à pic

 

Mackay! Grosse ville du Queensland, elle est principalement une porte pour se rendre dans de magnifiques parcs nationaux environnants.
C'est d'ailleurs notre projet, et on va se rendre dans un camping en pleine forêt tropicale, dans les Finch Hatton Gorge. Il faut avant tout booker par téléphone, et se mettre au point avec le proprio du camping pour le transport: aucun bus ou train ne relie Mackay et le parc national de l'eunegela, mais peu avant, le mec nous à dit de pas nous en faire. Première douche froide, le peux du camping à augmenté, et de plus, le type veut nous faire payer 60 dollars pour le transport. Ouch! On est à presque 1$ du km, faudrait voir à pas nous prendre pour des pigeons.

On fait nos courses, et on entame le plan B: nous rendre dans les gorges en faisant du stop. 10min après avoir levé le pouce, une petite mamie accepte de nous déposer à la sortie de la ville, qui s'avère un bien meilleur spot pour attendre. Malgré tout, il faudra une heure et demi pour qu'un type s'arrête pour nous dire: "les Finch Hatton Gorge? Ouais, pourquoi pas, c'est mon jour de repos et j'ai rien de prévu! En route!". Sur le cul, on va tout de même pas laisser passer une occasion comme celle là! Il nous depose jusque dans le camping, et nous laisse son numéro au cas où on soit bloqués au retour: on l'appelle, et il vient nous chercher. Hallucinant.

Le camping est au milieu de la nature, et il est très spartiate car autosuffisant en tous points: l'eau est tirée du torrent qui le borde, l'électricité, il n'y en a pas, et pour les douches, Wazza, le proprio, fait un feu tous les deux jours pour chauffer le ballon. On s'en fiche, c'est justement ce qui nous a plut dans la description. Reste qu'on a rien du tout pour cuire nos repas, et que le temps est plutôt menaçant.

Le problème, c'est que Wazza gère son business un peu trop bien: 10$ par nuit par personne, supplément si on veut utiliser son gaz, 10$ le sac à bois pour le feu et interdiction d'en ramasser dans la foret. Pas cool du tout.

On profite de l'aprem pour faire une randonnée avec un couple de français rencontrés sur le camp. On monte le long du torrent pour atteindre la wheel of fire, un trou d'eau où il est super agréable de se baigner... Quand le soleil est là. Car pour l'instant on a plutôt l'impression que ça se dégrade de minutes en minutes. Rentrés au camp, on a recours à notre solution de secours pour cuisiner: un rechaud de l'armée et des blocs de combustibles. Ça fait l'affaire mais c'est pas l'idéal. On rejoint ensuite d'autres campeurs auprès du feu pour une soirée "française". Ça fait du bien parfois!

La nuit, il pleut tout du long et la journée suivante est deprimante: on la passe sous un abris, à lire un bouquin et à regarder la pluie detremper le sol. C'est la super lose, on ne peut même pas faire un feu le soir, il caille et heuresement que les français nous ont passé leur cooking gaz sinon on mangeait des pâtes crues...

Au petit matin, c'est décidé, on se tire d'ici! On plie bagages rapidement, on remballe la tente trempée... Et hop, on marche le pouce en l'air pour rentré à Mackay. C'est pas gagné, il ne passe que quelques voitures à l'heure et on commence à avoir le moral dans les chaussettes Apres trois heures d'attente au bord de la route. Un ambulancier s'arrete pour nous demander si tout va bien, et nous dire qu'il est désolé, qu'il ne va qu'à la station faire le plein. Pas grave, c'est déjà cool de s'être arrêté!
On attend encore une demie heure et voilà notre pote l'ambulancier qui repasse en sens inverse et qui s'arrête à nouveau pour nous offrir une douzaine de bananes! Yeah!
Oui, ici la banane pousse un peu partout et tout le monde en a dans son jardin, climat tropical oblige!

Apres pas mal d'attente cachés sous notre bache pour nous protéger de la pluie, un plombier s'arrete et nous propose de nous déposer en ville. Ok, ça fait un peu mauvais scénario de film X mais rassurez vous, il n'a rien de pervers notre plombier: la preuve, il n'est même pas moustachu!

On arrive alors à Mackay où on se résout vu le temps à dormir pour la première fois depuis le début dans un backpacker... 65$ la nuit pour une chambre sans fenêtre, du bordel jusque 4h du mat et un réveil à 6h pour prendre le bus à 7h, bref, c'est pas la joie.

On roule donc deux heures jusque notre prochaine étape, Airlie Beach! Jolie bourgade peuplée de touriste, elle présente les caractéristiques de toutes les villes du nord de l'australie, à savoir une belle plage quasiment impraticable, en raison des meduses plus ou moins mortelles qui rodent dans ses eaux. La preuve, la présence un peu partout de bouteilles de vinaigre comme premier secours.
Alors, pour palier au problème, les australiens ont créé des lagoons au bord de la mer dans lesquels les gens viennent se baigner. C'est mignon, la météo est un peu plus clemente alors on en profite pour se relaxer...

Jusqu'à une averse qui fera fuir tout le monde. On attend la nuit à l'abri sur une table pique nique, et on plante la tente à l'arrache dans un parc, en priant pour ne pas se faire virer par la police en pleine nuit.

Le lendemain matin, au réveil, drôle de sensation: des stands se sont montés avant l'aube non loin de nous, c'est le marché local qui s'installe, mais personne ne semble se soucier de nous, ouf.

Le bus arrive à 9h30, et vrouuum, on part pour Townsville, à 4h de route plus au nord.

Petit jésus, toi qui est le plus beau des petits jésus, soit sympa et arrête de nous envoyer des nuages pleins de pluie, c'est un peu relou. Merci.